Après une semaine loin de la civilisation, nous voici de retour à notre point de départ. Antsirabe, jolie petite ville, tranquille, réputée pour ces pousse-pousse et son eau de source qui ressemble à l’eau de Vichy !
Mais avant d’y arriver j’expérimente les aléas des trajets en taxi-brousse : première montée, le minibus semble surchauffer et peine à arriver au sommet. Premier arrêt, le chauffeur sort ses pinces et rajoute un peu d’huile au moteur. Un peu plus tard, deuxième arrêt, le chauffeur disparaît sous le bus pour y trafiquer je ne sais quoi… Finalement, troisième arrêt, c’est la panne sèche à une quinzaine de kilomètre d’Antsirabe. Tout le monde s’arme de patience, le chauffeur doit emprunter le portable d’un passager pour téléphoner car le sien n’a plus de crédit… et on attend le prochain taxi-brousse de la même compagnie en provenance d’Antsirabe qui nous amène 5 litres d’essence pour tenir jusqu’à notre destination! Eh oui, le taxi-brousse c’est bien pratique mais mieux vaut ne pas être pressé ! Enfin l’essentiel est que nous soyons bien arrivé en fin de compte !
Nous disons au revoir à Bernard (l’oncle de Iando) qui retourne dans son village pas très loin d’Antsirabe. Quant à nous, nous nous offrons le luxe d’un repas au restaurant et d’une nuit dans une chambre d’hôte avec « rano mafana » (eau chaude !). Le lendemain, un petit tour de la ville histoire de visiter un peu et retour à Tana.
J’avoue que je retrouve quand même avec un certain plaisir le « luxe » de ma chambre ici même si le programme lessive qui m’attend n’est pas de tout repos !
mardi 25 août 2009
Tsarazaza
Le jour suivant, nous reprenons la route. 3h de marche nous séparent du village où vit une partie de la famille proche de Iando et de son oncle. Arrivée à Tsarazaza, je fais donc la connaissance d’une tante de Iando et de sa famille, de son grand-père maternel et d’autres membre de la famille dont j’avoue ne pas avoir très bien compris les liens de parentés… C’est souvent assez compliqué ! Une fois de plus, nous sommes accueillis avec tous les honneurs. Dans chaque maison que nous visitons, on s’empresse de nous préparer à manger quelle que soit l’heure de la journée : du riz, du manioc, des patates douces… Impossible de refuser car c’est leur manière de nous souhaiter la bienvenue ! Nous passons donc trois jours à manger presque chaque repas de manière fractionnée dans 2 ou 3 maisons. Avec le record de 3 petits déjeuner, un dîner, un goûter et deux soupers en une journée ! Heureusement les gens ne sont pas offensés que l’on ne finissent pas nos assiettes. Souvent ils savent très bien que nous en sommes à notre troisième repas de suite mais c’est un honneur pour eux de nous offrir à manger. Entre les repas, je découvre la vie du village : piler le riz, préparer la peau de zébu, parcourir les champs, se rendre au marché dans le village voisin, se laver à la rivière, jouer avec les enfants. Trois jours paisibles faits de rencontres joyeuses et des découvertes d’une autre façon de vivre.
Le troisième jour nous reprenons la marche pour seulement 2h (mais quand même 15 km !) afin de rejoindre la ville la plus proche : Fandriana (prononcer fandjine). Là encore nous sommes accueilli par une partie de la famille pour manger (évidemment !) et passer la nuit. Cela nous permet de partir de bonne heure le lendemain pour reprendre un taxi-brousse pour Antsirabe.
Le troisième jour nous reprenons la marche pour seulement 2h (mais quand même 15 km !) afin de rejoindre la ville la plus proche : Fandriana (prononcer fandjine). Là encore nous sommes accueilli par une partie de la famille pour manger (évidemment !) et passer la nuit. Cela nous permet de partir de bonne heure le lendemain pour reprendre un taxi-brousse pour Antsirabe.
Famadihana
Le famadihana (prononcer « famadine ») ou retournement des morts est une ancienne tradition malgache qui subsiste tant bien que mal tout en cohabitant avec les religions chrétiennes bien implantées ici depuis la colonisation. Le mélange paraît bien surprenant et je suis restée un peu perplexe au début, mais après réflexion cela semble être une bonne manière de conserver certaines traditions tout en s’adaptant aux nouvelles idées apportées par les Français. Et le famadihana est une belle tradition dans le sens où elle cherche à rassembler toute la famille autour d’une cérémonie et surtout d’une grande fête. Un peu comme Noël qui est pour nous l’occasion de réunir les familles pour partager un moment ensemble. Ici évidemment la famille est vue dans un sens bien plus large C’est le rassemblement d’une dizaine de lignées dont chacune comprend plusieurs familles auxquelles on ajoute les habitants du villages qui sont invités à la fête. Autant dire beaucoup de monde ! Certains se connaissent mais la plupart pas du tout, alors c’est l’occasion de faire des nouvelles rencontres, de créer des nouveaux réseaux de solidarité. C’est dans ce sens là que je trouve la tradition très belle !
Quant au déroulement de la fête il varie beaucoup selon les régions. J’ai eu le privilège de participer au famadihana d’une partie de la famille de Iando, c’était d’ailleurs la raison de notre voyage ! Cela vous paraîtra sûrement bien étrange que je me joigne à cette fête simplement en tant qu’amie d’un membre de la famille, mais les gens ne raisonnent pas comme ça ici. Peu importe le lien familial, ils considèrent comme un grand honneur que des gens viennent de loin pour prendre part à leur fête. Cela n’empêche pas que je me sentais un peu gênée au début mais on m’a vite fait comprendre que ma présence était un honneur pour eux. Je me serais bien passée de tout ça et aurais préféré rester une invitée parmi d’autres mais quand on est une vazaha au beau milieu de la brousse, cela semble difficile ! J’ai donc essayé de les honorer à mon tour en leur montrant le plaisir que j’avais à être avec eux.
J’espère que tout ceci vous semble à peu près compréhensible, mais venons en aux faits : la fête elle-même a duré trois jours ! Le premier jour était une sorte de préparation. Les invités qui étaient déjà là ont aidé à aménager des foyers pour pouvoir faire à manger pour tout le monde pendant que d’autres se rendaient déjà au tombeau familial pour lui donner une allure de fête : au programme, débroussaillement des alentours et nouvelle couche de peinture fraîche. Le tout dans une ambiance festive déjà bien arrosée de rhum artisanal pour certains…
Le deuxième jour, les derniers invités sont arrivés et se sont réunis pour manger. Toute une organisation pour cuire une quantité impressionnante de riz et de viande de zébu.
Après avoir fait manger tout le monde, un représentant de chaque lignée a été appeler pour rendre hommage à la famille qui organise ce famadihana, l’occasion également de beaucoup de discours.
Et ensuite ? eh bien tout le monde recommence à manger ! Puis les gens s’entassent comme ils peuvent dans les maisons des environs pour la nuit.
Finalement, le troisième jour a lieu la cérémonie elle-même. Tous les invités forment un grand cortège accompagné de groupes de musique traditionnelle pour se rendre jusqu’au tombeau. Après quelques discours, la famille proche ouvre le tombeau et sort cérémonieusement tous les corps emballés dans des grands draps appelés lamba mena. Le but est d’honorer les ancêtres en leur donnant de « nouveaux habits » (c’est-à-dire en rajoutant de nouveaux lamba mena par-dessus les anciens) et en les faisant participer à la fête : on leur offre un peu de rhum et l’on danse en portant les corps.
A la tombée de la nuit, on replace les corps dans le tombeau et on referme ce dernier jusqu’au prochain famadihana, dans 3, 5 voire 13 ans.
N.B. J’ai eu beaucoup de peine à écrire cet article et j’espère n’avoir choqué personne en racontant la cérémonie à laquelle j’ai assisté. Je pense qu’il ne faut pas s’arrêter aux faits eux-mêmes mais simplement voir cela comme une manière de rendre hommage aux personnes qui nous ont précédés et surtout de réunir toute une famille afin de resserrer les liens de solidarité si importants pour ces gens qui vivent dans des conditions de vie très rudes.
Quant au déroulement de la fête il varie beaucoup selon les régions. J’ai eu le privilège de participer au famadihana d’une partie de la famille de Iando, c’était d’ailleurs la raison de notre voyage ! Cela vous paraîtra sûrement bien étrange que je me joigne à cette fête simplement en tant qu’amie d’un membre de la famille, mais les gens ne raisonnent pas comme ça ici. Peu importe le lien familial, ils considèrent comme un grand honneur que des gens viennent de loin pour prendre part à leur fête. Cela n’empêche pas que je me sentais un peu gênée au début mais on m’a vite fait comprendre que ma présence était un honneur pour eux. Je me serais bien passée de tout ça et aurais préféré rester une invitée parmi d’autres mais quand on est une vazaha au beau milieu de la brousse, cela semble difficile ! J’ai donc essayé de les honorer à mon tour en leur montrant le plaisir que j’avais à être avec eux.
J’espère que tout ceci vous semble à peu près compréhensible, mais venons en aux faits : la fête elle-même a duré trois jours ! Le premier jour était une sorte de préparation. Les invités qui étaient déjà là ont aidé à aménager des foyers pour pouvoir faire à manger pour tout le monde pendant que d’autres se rendaient déjà au tombeau familial pour lui donner une allure de fête : au programme, débroussaillement des alentours et nouvelle couche de peinture fraîche. Le tout dans une ambiance festive déjà bien arrosée de rhum artisanal pour certains…
Le deuxième jour, les derniers invités sont arrivés et se sont réunis pour manger. Toute une organisation pour cuire une quantité impressionnante de riz et de viande de zébu.
Après avoir fait manger tout le monde, un représentant de chaque lignée a été appeler pour rendre hommage à la famille qui organise ce famadihana, l’occasion également de beaucoup de discours.
Et ensuite ? eh bien tout le monde recommence à manger ! Puis les gens s’entassent comme ils peuvent dans les maisons des environs pour la nuit.
Finalement, le troisième jour a lieu la cérémonie elle-même. Tous les invités forment un grand cortège accompagné de groupes de musique traditionnelle pour se rendre jusqu’au tombeau. Après quelques discours, la famille proche ouvre le tombeau et sort cérémonieusement tous les corps emballés dans des grands draps appelés lamba mena. Le but est d’honorer les ancêtres en leur donnant de « nouveaux habits » (c’est-à-dire en rajoutant de nouveaux lamba mena par-dessus les anciens) et en les faisant participer à la fête : on leur offre un peu de rhum et l’on danse en portant les corps.
A la tombée de la nuit, on replace les corps dans le tombeau et on referme ce dernier jusqu’au prochain famadihana, dans 3, 5 voire 13 ans.
N.B. J’ai eu beaucoup de peine à écrire cet article et j’espère n’avoir choqué personne en racontant la cérémonie à laquelle j’ai assisté. Je pense qu’il ne faut pas s’arrêter aux faits eux-mêmes mais simplement voir cela comme une manière de rendre hommage aux personnes qui nous ont précédés et surtout de réunir toute une famille afin de resserrer les liens de solidarité si importants pour ces gens qui vivent dans des conditions de vie très rudes.
jeudi 20 août 2009
Expédition en brousse
4h du matin, je suis prête, sac au dos pour partir à l’aventure. Un de mes amis, Iando, passe me prendre, direction la gare routière. Après plus d’une heure d’attente, le taxi brousse a enfin fait le plein de passagers et peut donc partir. Après 3h de route, nous arrivons à Antsirabe, où nous sommes assailli par les chauffeurs de pousse-pousse qui veulent tous nous emmener en ville.
Traversée rapide de la ville et pause pour le petit-déjeuner, nous attendons l’oncle de Iando qui nous accompagne pour la suite du voyage. Vers 10h, nous sommes enfin réunis et prenons un deuxième taxi-brousse qui nous mène à un petit village, départ de notre expédition. Une bonne assiette de riz et nous voilà partis, un bâton de canne à sucre à la main pour nous donner de l’énergie.
4h du matin, je suis prête, sac au dos pour partir à l’aventure. Un de mes amis, Iando, passe me prendre, direction la gare routière. Après plus d’une heure d’attente, le taxi brousse a enfin fait le plein de passagers et peut donc partir. Après 3h de route, nous arrivons à Antsirabe, où nous sommes assailli par les chauffeurs de pousse-pousse qui veulent tous nous emmener en ville.
Et il en faut car nous avons devant nous 5h de marche dans les montagnes, c’est-à-dire beaucoup de montées, des sentiers étroits et quelques moments de répis dans les immenses plaines de nous traversons.
Je peine à suivre le rythme (il faut dire que nous faisons en tout cas du 6 ou 7 km/h !) et j’échange rapidement mon sac avec Bernard, l’oncle de Iando, ouf, c’est plus léger ! Courageusement nous poursuivons notre route, pratiquement sans pause pendant 5h… En chemin nous nous faisons rattraper par une femme et son fils qui eux font l’aller-retour en une journée ! Eh oui, 10h de marche en une journée et cela toutes les semaines pour se rendre au marché le plus proche de leur maison ! Cela force le respect… Nous continuons notre route ensemble, je ne comprends pas grand chose des conversations en dialecte local mais la bonne humeur est au rendez-vous et malgré la fatigue, tout le monde rit de bon cœur. Vers 18h alors que la nuit tombe, nous arrivons enfin à l’endroit où nous allons passer la nuit. Ouf, bien contente d’être arrivée ! Accueil chaleureux et salutations respectueuses. Les enfants ont peur de moi (probablement la première vazaha qu’ils voient de leur vie !) mais quelques biscuits finissent par les apprivoiser !
Nous attendons l’arrivée d’autres invités à la lueur d’une petite lampe à huile puis on nous sert le souper : riz rouge en quantité impressionnante et poulet. Une demi assiette me suffit amplement, mais les gens autour de moi se resservent de riz ! Question d’habitude… Comme le veulent les règles d’hospitalité ici, nos hôtes nous laissent leurs lits pour dormir par terre. Je suis un peu gênée mais c’est la tradition… Nous nous couchons donc, pour une bonne nuit de repos malgré la visite assez désagréable d’une bonne quantité de puces !
Voilà un petit avant-goût de mes 10 jours dans la brousse, la suite demain, c’est promis !
Traversée rapide de la ville et pause pour le petit-déjeuner, nous attendons l’oncle de Iando qui nous accompagne pour la suite du voyage. Vers 10h, nous sommes enfin réunis et prenons un deuxième taxi-brousse qui nous mène à un petit village, départ de notre expédition. Une bonne assiette de riz et nous voilà partis, un bâton de canne à sucre à la main pour nous donner de l’énergie.
4h du matin, je suis prête, sac au dos pour partir à l’aventure. Un de mes amis, Iando, passe me prendre, direction la gare routière. Après plus d’une heure d’attente, le taxi brousse a enfin fait le plein de passagers et peut donc partir. Après 3h de route, nous arrivons à Antsirabe, où nous sommes assailli par les chauffeurs de pousse-pousse qui veulent tous nous emmener en ville.
Et il en faut car nous avons devant nous 5h de marche dans les montagnes, c’est-à-dire beaucoup de montées, des sentiers étroits et quelques moments de répis dans les immenses plaines de nous traversons.
Je peine à suivre le rythme (il faut dire que nous faisons en tout cas du 6 ou 7 km/h !) et j’échange rapidement mon sac avec Bernard, l’oncle de Iando, ouf, c’est plus léger ! Courageusement nous poursuivons notre route, pratiquement sans pause pendant 5h… En chemin nous nous faisons rattraper par une femme et son fils qui eux font l’aller-retour en une journée ! Eh oui, 10h de marche en une journée et cela toutes les semaines pour se rendre au marché le plus proche de leur maison ! Cela force le respect… Nous continuons notre route ensemble, je ne comprends pas grand chose des conversations en dialecte local mais la bonne humeur est au rendez-vous et malgré la fatigue, tout le monde rit de bon cœur. Vers 18h alors que la nuit tombe, nous arrivons enfin à l’endroit où nous allons passer la nuit. Ouf, bien contente d’être arrivée ! Accueil chaleureux et salutations respectueuses. Les enfants ont peur de moi (probablement la première vazaha qu’ils voient de leur vie !) mais quelques biscuits finissent par les apprivoiser !
Nous attendons l’arrivée d’autres invités à la lueur d’une petite lampe à huile puis on nous sert le souper : riz rouge en quantité impressionnante et poulet. Une demi assiette me suffit amplement, mais les gens autour de moi se resservent de riz ! Question d’habitude… Comme le veulent les règles d’hospitalité ici, nos hôtes nous laissent leurs lits pour dormir par terre. Je suis un peu gênée mais c’est la tradition… Nous nous couchons donc, pour une bonne nuit de repos malgré la visite assez désagréable d’une bonne quantité de puces !
Voilà un petit avant-goût de mes 10 jours dans la brousse, la suite demain, c’est promis !
lundi 10 août 2009
Excursion à Ampefy
3h30 du matin, le réveil sonne après trois petites heures de sommeil, c’est un peu dur, mais tout le monde s’active. On réchauffe le petit déjeuner (des grains de maïs cuits avec un peu d’eau et du sucre), on range toutes les affaires, on fait sa toilette et à 5h, tout le monde s’entasse dans un bus. Nous sommes 35 plus de chauffeur est le bus a environ 25 places mais c’est normal, pas de problème, c’est même assez « luxe » ! A 5 sur 4 places, les petits sur les genoux des grands et le tour est joué ! Et c’est parti pour 3h de route jusqu’à Ampefy.
Premier arrêt pour voir les chutes de la Lily. Nous sommes dans une région anciennement volcanique et les paysages sont très beaux ! Longue séance photo devant les chutes pendant que les habitants du village nous vendent des pierres volcaniques sculptées.
Deuxième arrêt pour voir des geysers. Tout le monde est très impressionné ! et pour le plus grand bonheur des enfants il y a un petit bassin et une chute d’eau dans lesquels on peut se baigner ! Et voilà 25 enfants qui sourient jusqu’aux oreilles !
Nous nous installons ensuite à l’ombre pour manger. Il faut dire qu’il fait très chaud ici ! Par rapport à Tana. Ça fait du bien de prendre un peu le soleil. Mais ensuite il est déjà temps de repartir… 3h de route nous attendent encore (sans compter les embouteillages à Tana) et il s’agit de rentrer avant la nuit ! Il y a des l’animation dans le bus, les enfants sont ravis de leur sortie et tout excité parce qu’à partir de demain ils sont en vacances.
Premier arrêt pour voir les chutes de la Lily. Nous sommes dans une région anciennement volcanique et les paysages sont très beaux ! Longue séance photo devant les chutes pendant que les habitants du village nous vendent des pierres volcaniques sculptées.
Deuxième arrêt pour voir des geysers. Tout le monde est très impressionné ! et pour le plus grand bonheur des enfants il y a un petit bassin et une chute d’eau dans lesquels on peut se baigner ! Et voilà 25 enfants qui sourient jusqu’aux oreilles !
Nous nous installons ensuite à l’ombre pour manger. Il faut dire qu’il fait très chaud ici ! Par rapport à Tana. Ça fait du bien de prendre un peu le soleil. Mais ensuite il est déjà temps de repartir… 3h de route nous attendent encore (sans compter les embouteillages à Tana) et il s’agit de rentrer avant la nuit ! Il y a des l’animation dans le bus, les enfants sont ravis de leur sortie et tout excité parce qu’à partir de demain ils sont en vacances.
Spectacle au Palais des Sports et de la Culture
Voilà, cette fois tout le monde est prêt pour le spectacle. Les enfants ont préparé un sketch qui met en scène avec beaucoup d’humour un enfant sourd intégré dans une école classique. A entendre les rires autour de nous, le public a beaucoup apprécié ! Quant aux éducateurs, ils ont présenté deux danses que je trouve très belles. Malheureusement, leur tour était tout à la fin du spectacle et une bonne partie du public était déjà partie… Il faut dire que l’ensemble du spectacle a duré plus de 3h et quand la nuit commence à tomber (vers 17h30 ici !) les gens rentrent chez eux…
Pour nous, ce n’était pas encore fini. A la fin du spectacle nous avons attendu qu’un bus vienne nous chercher pour nous ramener au centre. Petit problème : le bus ne venait pas et le chauffeur était inatteignable ! Pour finir nous avons dû demandé à un autre chauffeur de venir de dernière minute… Mais tout le monde a été très patient, quelques petits chocolats suisses ont fait le bonheur des enfants et des plus grands pendant l’attente. Enfin de retour au centre, c’est toute une organisation : il faut préparer le souper et aménagé les salles de classe car tout le monde dort ici ! Eh oui, il est trop tard pour rentrer à la maison et le lendemain nous partons de bonne heure pour une excursion !
Pour nous, ce n’était pas encore fini. A la fin du spectacle nous avons attendu qu’un bus vienne nous chercher pour nous ramener au centre. Petit problème : le bus ne venait pas et le chauffeur était inatteignable ! Pour finir nous avons dû demandé à un autre chauffeur de venir de dernière minute… Mais tout le monde a été très patient, quelques petits chocolats suisses ont fait le bonheur des enfants et des plus grands pendant l’attente. Enfin de retour au centre, c’est toute une organisation : il faut préparer le souper et aménagé les salles de classe car tout le monde dort ici ! Eh oui, il est trop tard pour rentrer à la maison et le lendemain nous partons de bonne heure pour une excursion !
Retour au centre
Je profite de la dernière semaine d’ouverture du centre Tanana Mirana pour passer du temps avec les enfants et les éducateurs. C’est un grand plaisir de revoir tout le monde et de partager un peu de leur quotidien. L’école est finie depuis quelques semaines déjà mais les enfants viennent encore au centre pour faire différentes activités. La semaine passée, je n’étais pas là mais tout le monde a mis la main à la pâte pour recouvrir une partie de la cour de gazon. Ici la façon de planter du gazon est assez originale : il s’agit d’aller dans les rizières, de couper des mottes de terre avec des l’herbe et de les transporter (dans des grands paniers sur la tête !) jusqu’au centre pour recouvrir la cour. Travail bien fatigant mais les enfants étaient très fiers de me montrer le résultat. La deuxième moitié de la cour sera pour l’année prochaine !
Cette semaine, au programme, théâtre et danse. En effet, jeudi a lieu un spectacle donné par les enfants de plusieurs écoles dont les sourds. Cela répète dur donc depuis le début de la semaine.
Cette semaine, au programme, théâtre et danse. En effet, jeudi a lieu un spectacle donné par les enfants de plusieurs écoles dont les sourds. Cela répète dur donc depuis le début de la semaine.
mercredi 29 juillet 2009
Et je repars… !
Après de longues réflexions pour savoir si j’allais y retourner ou non, j’ai décidé de repartir à l’aventure ! Eh oui, les gens qui en ont discuté avec moi le savent, mon voyage à Madagascar m’a beaucoup plu et j’ai découvert là-bas une autre culture, un autre mode de vie et surtout des personnes qui m’ont énormément enrichie ! Je suis donc rentrée en Suisse avec déjà l’idée en tête que j’y retournerai un jour. Ce jour s’est avéré plus proche que je ne l’imaginais pour des raisons d’organisation de mes études mais ce n’est pas pour me déplaire !
Je suis impatiente d’y retourner et j’essaierai de vous faire partager ce que je vis à travers ce blog. En espérant que cela vous intéressera, je reprends donc le récit de mes expériences et de mes découvertes. J’attends vos commentaires avec impatience ! Et en attendant de vous revoir, je vous souhaite un très bel été en Suisse ou ailleurs !
Je suis impatiente d’y retourner et j’essaierai de vous faire partager ce que je vis à travers ce blog. En espérant que cela vous intéressera, je reprends donc le récit de mes expériences et de mes découvertes. J’attends vos commentaires avec impatience ! Et en attendant de vous revoir, je vous souhaite un très bel été en Suisse ou ailleurs !
vendredi 6 février 2009
Retour en Suisse
Et voilà, encore une page qui se tourne: JE SUIS DE RETOUR EN SUISSE!!!
Mon retour a été un peu agité: d'abord repoussé d'un jour, puis escale forcée à l'île Maurice, contournement d'un cyclone, retard à Paris avec impossibilité d'avoir la correspondance pour Genève... Mais finalement, en ce vendredi 6 février, je suis à la maison!
J'avoue que mon coeur est encore un petit peu à Mada, il faut que je me réhabitue! Mais je me réjouis de pouvoir vous revoir tous et toutes! N'hésitez pas à m'envoyer un petit sms si vous avez un moment de libre pour se voir dans les prochains jours!
Une page se tourne, oui, parce que j'ai l'impression que dans ma vie il y avait un avant Mada et qu'il y aura maintenant un après Mada! Je ne sais pas encore exactement ce qui a changé, mais je sens qu'il y a quelque chose de différent dans ma façon de voir la vie! C'était une expérience tellement enrichissante... je n'arrive pas à trouver les mots...
J'espère que j'ai pu vous faire partager certaines de mes découvertes à travers ce blog. Merci pour vos commentaires et vos visites! Pour la suite vous aurez droit à un récit de vive voix la prochaine fois que l'on se verra (bientôt j'espère)!
Une dernière chose: la situation politique est loin d'être réglée à Mada... Je crois qu'on n'en parle pas beaucoup ici, mais ayez une petite pensée pour les gens là-bas qui sont toujours dans une situation délicate!
Et si mes amis malgaches me lisent: sachez que je suis bien en pensée avec vous et que je souhaite sincèrement que la situation soit rapidement réglée! Je vous garde dans mon coeur et espère que nous garderons contact! Merci pour tout ce que vous m'avez apporté!
Mon retour a été un peu agité: d'abord repoussé d'un jour, puis escale forcée à l'île Maurice, contournement d'un cyclone, retard à Paris avec impossibilité d'avoir la correspondance pour Genève... Mais finalement, en ce vendredi 6 février, je suis à la maison!
J'avoue que mon coeur est encore un petit peu à Mada, il faut que je me réhabitue! Mais je me réjouis de pouvoir vous revoir tous et toutes! N'hésitez pas à m'envoyer un petit sms si vous avez un moment de libre pour se voir dans les prochains jours!
Une page se tourne, oui, parce que j'ai l'impression que dans ma vie il y avait un avant Mada et qu'il y aura maintenant un après Mada! Je ne sais pas encore exactement ce qui a changé, mais je sens qu'il y a quelque chose de différent dans ma façon de voir la vie! C'était une expérience tellement enrichissante... je n'arrive pas à trouver les mots...
J'espère que j'ai pu vous faire partager certaines de mes découvertes à travers ce blog. Merci pour vos commentaires et vos visites! Pour la suite vous aurez droit à un récit de vive voix la prochaine fois que l'on se verra (bientôt j'espère)!
Une dernière chose: la situation politique est loin d'être réglée à Mada... Je crois qu'on n'en parle pas beaucoup ici, mais ayez une petite pensée pour les gens là-bas qui sont toujours dans une situation délicate!
Et si mes amis malgaches me lisent: sachez que je suis bien en pensée avec vous et que je souhaite sincèrement que la situation soit rapidement réglée! Je vous garde dans mon coeur et espère que nous garderons contact! Merci pour tout ce que vous m'avez apporté!
jeudi 29 janvier 2009
Agitation...
Ceux qui suivent les informations du monde le savent sûrement, Madagascar traverse en ce moment une période difficile… Je ne vais pas me lancer dans une grande explication politique parce que les journaux le font bien mieux que moi. Mais voici quelques nouvelles tout de même qui, j’espère, vous rassureront à mon sujet.
Depuis mardi, les écoles sont fermées et il est recommandé de rester le plus possible chez soi, ce que je fais. La journée de mardi m’a parue très longue et j’avais peu d’informations étant donné que les radios sont en malgache… Par contre, le mercredi a passé beaucoup plus vite grâce à mes amis ici qui m’ont appelée ou même rendu visite. Je leur en suis vraiment très reconnaissante ! Grâce à eux j’ai passé un très bon après-midi étant donné les circonstances ! Merci aussi à eux pour le temps qu’ils ont pris à m’expliquer la situation et à me donner des conseils ! Le lundi soir je ne voulais pas croire un ami qui a dû m’emmener presque de force faire des provisions mais maintenant je lui en suis vraiment reconnaissante ! Cela m’évite de devoir sortir dans ces moments encore un peu agités… Mais pas de panique, la situation n’est pas catastrophique pour moi : je suis en sécurité, j’ai tout ce dont j’ai besoin et suis très bien entourée. Ce qui m’attriste est de penser que je ne reverrai peut-être pas avant mon départ les enfants et les éducateurs du centre mais je garde encore espoir ! Je suis également triste pour mes amis ici et pour le peuple malgache en général…. Parce que moi dans une semaine je m’envole pour la Suisse et serai loin de tous ces ennuis mais eux devront vivre avec alors que pour la plupart ils n’y sont pour rien…
Alors si vous pensez à moi, ayez aussi une petite pensée pour tous ces gens qui se retrouvent dans une situation vraiment difficile !
De mon côté, je pense bien à vous, remercie tous ceux qui m’écrivent ou me téléphonent et me réjouis de vous revoir, d’ici une semaine !
Depuis mardi, les écoles sont fermées et il est recommandé de rester le plus possible chez soi, ce que je fais. La journée de mardi m’a parue très longue et j’avais peu d’informations étant donné que les radios sont en malgache… Par contre, le mercredi a passé beaucoup plus vite grâce à mes amis ici qui m’ont appelée ou même rendu visite. Je leur en suis vraiment très reconnaissante ! Grâce à eux j’ai passé un très bon après-midi étant donné les circonstances ! Merci aussi à eux pour le temps qu’ils ont pris à m’expliquer la situation et à me donner des conseils ! Le lundi soir je ne voulais pas croire un ami qui a dû m’emmener presque de force faire des provisions mais maintenant je lui en suis vraiment reconnaissante ! Cela m’évite de devoir sortir dans ces moments encore un peu agités… Mais pas de panique, la situation n’est pas catastrophique pour moi : je suis en sécurité, j’ai tout ce dont j’ai besoin et suis très bien entourée. Ce qui m’attriste est de penser que je ne reverrai peut-être pas avant mon départ les enfants et les éducateurs du centre mais je garde encore espoir ! Je suis également triste pour mes amis ici et pour le peuple malgache en général…. Parce que moi dans une semaine je m’envole pour la Suisse et serai loin de tous ces ennuis mais eux devront vivre avec alors que pour la plupart ils n’y sont pour rien…
Alors si vous pensez à moi, ayez aussi une petite pensée pour tous ces gens qui se retrouvent dans une situation vraiment difficile !
De mon côté, je pense bien à vous, remercie tous ceux qui m’écrivent ou me téléphonent et me réjouis de vous revoir, d’ici une semaine !
mercredi 21 janvier 2009
Déjà le 21 janvier !
Dans deux semaines exactement, ce sera mon dernier jour à Madagascar… Deux semaines… comme le temps passe ! Je sais déjà que je n’aurai pas le temps de faire tout ce dont j’aurais envie avant de partir… Mais d’un autre côté, tout ce que j’ai vu ici était vraiment merveilleux et je n’ai aucun regret. C’est une expérience inoubliable et je sais que je vais rentrer le cœur plein de souvenirs ! Je me réjouis de vous revoir et de pouvoir partager tout cela avec vous tous !
Quant à tout ce que je n’ai pas vu, ce sera peut-être le motif pour autre voyage… ! D’ailleurs ici les gens ne demandent pas : « est-ce que tu vas revenir ? » mais « alors, quand est-ce que tu reviens ? » L’avenir me le dira !
Quant à tout ce que je n’ai pas vu, ce sera peut-être le motif pour autre voyage… ! D’ailleurs ici les gens ne demandent pas : « est-ce que tu vas revenir ? » mais « alors, quand est-ce que tu reviens ? » L’avenir me le dira !
Et mon stage dans tout ça ?
A lire mon blog, on dirait que je ne fais que voyager et visiter, mais la vie au centre continue ! Il y a encore eu un spectacle de danse samedi passé auquel je n’ai malheureusement pas pu assister à cause de mes diverses occupations… Pour le reste, pas grand chose de nouveau, les enfants sont toujours aussi attachants (mais aussi un peu trop excités parfois !). Quand j’arrive au centre et que je les retrouve toujours souriants et plein d’énergie, impossible de ne pas trouver que la vie est belle !
J’ai commencé une série de photos de « la vie quotidienne ». Pour vous donner une idée, en voici un petit extrait :
Un des petits de la classe spéciale (celle où je suis) pendant une activité bricolage
Un jeune enfant IMC intrégré dans l’école d’à côté qui termine ses devoirs pendant la pause de midi
Le repas de midi avec au menu : riz rouge (comme toujours), salade de concombre, « pois ronds » et chouchou (mon légume préféré ici !)
J’ai commencé une série de photos de « la vie quotidienne ». Pour vous donner une idée, en voici un petit extrait :
Un des petits de la classe spéciale (celle où je suis) pendant une activité bricolage
Un jeune enfant IMC intrégré dans l’école d’à côté qui termine ses devoirs pendant la pause de midi
Le repas de midi avec au menu : riz rouge (comme toujours), salade de concombre, « pois ronds » et chouchou (mon légume préféré ici !)
Andasibe et la réserve spéciale Indri-indri
Samedi en fin d’après-midi, je retrouve Marie (une amie française qui travaille à Tana) à la gare routière. Le taxi-brousse qui doit nous emmené à Andasibe, un village à environ 3h de route de Tana est déjà là mais pas prêt de partir ! Comme toujours il faut attendre qu’il soit plein… Environ 1h30 plus tard, nous voici en route, de nuit et sous la pluie mais cela fait partie de l’aventure ! Il est presque 23h lorsque le taxi-brousse nous dépose à notre hôtel… Nous n’avons qu’une seule envie : dormir mais au matin nous admirons la beauté du cadre dans lequel sont installé les jolis bungalows de l’hôtel. Le tout est très bien aménagé, rien à dire !
Petite surprise pendant la nuit : nous entendons les cris de l’indri-indri, le fameux lémurien qui fait la réputation de la réserve. Son cri peut s’entendre à 3km et s’il chante la nuit, cela porte bonheur, tant mieux !
Au petit matin, nous partons donc visiter la réserve, accompagnée d’un guide vraiment très sympa (si vous allez là-bas, demandez Prosper !). La végétation est luxuriante dans cette forêt constamment humide. Nous y rencontrons entre autre, un petit hérisson, un serpent, des lémuriens marrons, des araignées-crabes et pour finir en beauté, une famille d’indri-indri. Ce sont les plus grands lémuriens de Madagascar et on ne les trouve que dans cette réserve. Sous nos yeux, toute une famille d’indri s’agite dans les branches en faisant des bonds impressionnants, à peine quelques mètres de nous ! C’est vraiment un beau spectacle !
Malheureusement mon appreil photo n’avait plus de batterie à ce moment-là mais quand j’aurai obtenu les photos de Marie, je vous les transmettrai !
Bref, nous ressortons enchantées de notre visite ! Il nous reste encore à retourner à Tana et pour cela, il faut se poster au bord de la route et attendre qu’un taxi-brousse passe en espérant qu’il reste de la place ! Evidemment, la pluie nous accompagne dans notre attente… (mais rien pendant la visite le matin alors ne nous plaignons pas !). Soulagement, quand un taxi-brousse accepte de nous prendre même s’il ne reste plus qu’une place (comme d’hab, on se sert un peu et c’est bon !). Il pleut encore lorsque nous arrivons à Tana, mais peu importe, nous avons passé un super week-end, cela en valait la peine !
Petite surprise pendant la nuit : nous entendons les cris de l’indri-indri, le fameux lémurien qui fait la réputation de la réserve. Son cri peut s’entendre à 3km et s’il chante la nuit, cela porte bonheur, tant mieux !
Au petit matin, nous partons donc visiter la réserve, accompagnée d’un guide vraiment très sympa (si vous allez là-bas, demandez Prosper !). La végétation est luxuriante dans cette forêt constamment humide. Nous y rencontrons entre autre, un petit hérisson, un serpent, des lémuriens marrons, des araignées-crabes et pour finir en beauté, une famille d’indri-indri. Ce sont les plus grands lémuriens de Madagascar et on ne les trouve que dans cette réserve. Sous nos yeux, toute une famille d’indri s’agite dans les branches en faisant des bonds impressionnants, à peine quelques mètres de nous ! C’est vraiment un beau spectacle !
Malheureusement mon appreil photo n’avait plus de batterie à ce moment-là mais quand j’aurai obtenu les photos de Marie, je vous les transmettrai !
Bref, nous ressortons enchantées de notre visite ! Il nous reste encore à retourner à Tana et pour cela, il faut se poster au bord de la route et attendre qu’un taxi-brousse passe en espérant qu’il reste de la place ! Evidemment, la pluie nous accompagne dans notre attente… (mais rien pendant la visite le matin alors ne nous plaignons pas !). Soulagement, quand un taxi-brousse accepte de nous prendre même s’il ne reste plus qu’une place (comme d’hab, on se sert un peu et c’est bon !). Il pleut encore lorsque nous arrivons à Tana, mais peu importe, nous avons passé un super week-end, cela en valait la peine !
Invitation
Samedi dernier, j’ai été invitée à dîner chez la famille Ramaholimihaso qui avait accueilli Larissa lors de ses séjours à Madagascar. J’ai eu la chance de rencontrer toute la famille dans leur belle maison, si agréable avec son jardin fleuri. Cela fait du bien de se retrouver dans ce petit îlot de verdure au milieu de Tana. Cela m’a fait très plaisir de pouvoir faire leur connaissance et j’ai passé de très agréables moments en leur compagnie. Je sais que certains d’entre eux passent de temps en temps sur ce blog et j’en profite donc pour les remercier chaleureusement pour leur accueil! Bonne continuation!
mardi 13 janvier 2009
L’Université de Tana
Dans le bus pour le Lémur-Parc, nous avons fait la connaissance de deux jeunes étudiants malgaches (frère et sœur). De retour à Tana, ils nous ont proposé de nous faire visiter l’université. Voilà donc comment les visites s’improvisent ici : c’est parti ! Ils nous ont donc fait une visite guidée des différentes facultés avec leurs salles de classes respectives. Le tout dans un site très verdoyant pour dire qu’il est dans la ville ! Les salles de cours ressemblent à ce qu’on peut trouver en Suisse, avec un peu de technologie en moins (retour au bon vieux tableau noir !). Par contre il y en a qui sont vraiment immense car dans certaines facultés, ils sont environ 1800 en première année ! De quoi avoir bien chaud en été !
Lémur-Parc
A une vingtaine de kilomètre de Tana se trouve un parc très bien aménagé pour voir des lémuriens. Là-bas les animaux sont en liberté. Ils peuvent sortir du parc mais comme ils sont nourris, ils n’ont pas vraiment d’intérêt à partir ! Il y a donc dans un espace assez restreint (1h de visite) beaucoup d’espèce différentes réunies. Ils sont évidemment habitué aux visites et prennent presque la pose pour les photos ! En voici donc deux espèces :
Le célèbre maki, emblème de Madagascar
Le lémurien danseur : très impressionnant quand il se déplace au sol en faisant des grands bons latéralement qui ressemblent à une danse.
A part cela, nous avons aussi vu quelques caméléons et lézards ainsi que des tortues. C’était une demi-journée fort sympathique qui nous a permis de sortir un peu de Tana. Cela fait du bien parfois de quitter la ville, de respirer l’air de la campagne, de traverser des petits villages et des magnifiques rizières !
Le célèbre maki, emblème de Madagascar
Le lémurien danseur : très impressionnant quand il se déplace au sol en faisant des grands bons latéralement qui ressemblent à une danse.
A part cela, nous avons aussi vu quelques caméléons et lézards ainsi que des tortues. C’était une demi-journée fort sympathique qui nous a permis de sortir un peu de Tana. Cela fait du bien parfois de quitter la ville, de respirer l’air de la campagne, de traverser des petits villages et des magnifiques rizières !
mardi 6 janvier 2009
Le retour
Environ 9h de taxi-brousse, mais rien à voir avec le premier trajet. Ici ce sont des compagnies qui gèrent de façon un peu plus sérieuse les taxi-brousses. Du coup, chacun a son siège (il est d’ailleurs mieux de réserver à l’avance) et il y a plus ou moins un horaire (je dois dire que nous sommes arrivés tout à fait à l’heure à Tana !). Nous avons décidé de faire le trajet de jour et je ne regrette pas du tout parce que les paysages étaient vraiment magnifiques ! C’était d’ailleurs intéressant de voir l’évolution entre les paysages de la côte et la montée sur les hauts plateaux. En approchant Tana, nous avons traversés des rizières vraiment magnifique… j’ai tenté quelques photos, mais ce n’est pas facile en roulant !
Majunga
Même les Malgaches capables de se promener par 25°C en pull en laine le disent : à Majunga, il fait chaud ! Alors imaginez ce que ça donne pour deux pauvres vazaha habituées aux montagnes et à la neige… Pour survivre là-bas, il faut : une chambre avec ventilateur à plein régime, minimum deux douches par jour et surtout la plage ! Nous deux premières journées là-bas se sont déroulées sur la plage… ou plutôt dans la mer car même immobile et à l’ombre, il fait trop chaud ! Sans exagérer la mer devait être à 35°C au minimum… Il ne manquait plus que les bulles pour se croire dans un bain thermal ! Nous n’avons pas beaucoup nagé car il y avait beaucoup de vagues, mais nous pouvions y rester des heures sans bouger et sans avoir froid… mais attention aux insolations ! D’ailleurs, les Malgaches non plus ne nagent pas. Ils sont dans l’eau et discutent. Du coup c’était aussi l’occasion de faire des rencontres et de papoter en barbottant :)
Bon, à Majunga, il y a quand même des choses à voir, notamment un immense baobab vieux de « plusieurs centaines d’années » selon le guide:
Il y a aussi les quais avec une ambiance sympa, des gens assis qui discutent, des vendeurs ambulants. Cela ressemble beaucoup à Ouchy en été je trouve. D’ailleurs j’ai une fois dit à Cosette : « et si on allait au bord du lac ce soir ? »
Le troisième et dernier jour là-bas, nous avons quand même été un peu plus active : d’abord le marché d’artisanat. Que de tentations ! Nous avons dû nous forcer à partir avant de nous retrouver sans un sou ! Ensuite nous sommes allées à la piscine dans un grand hôtel. Magnifique : bassin olympique rempli d’eau de mer (filtrée bien sûr) à une agréable température de 30°C. Nous y serions restées toute la journée mais notre programme n’était pas fini : rendez-vous avec un chauffeur de taxi qui nous a emmené au cirque rouge : sorte de petite vallée entourée de parois dans les rouges-orangés et au fond de laquelle coulent une petite rivière qui nous conduit jusqu’à la mer. Jolie balade, surtout avec la lumière du coucher du soleil.
Bon, à Majunga, il y a quand même des choses à voir, notamment un immense baobab vieux de « plusieurs centaines d’années » selon le guide:
Il y a aussi les quais avec une ambiance sympa, des gens assis qui discutent, des vendeurs ambulants. Cela ressemble beaucoup à Ouchy en été je trouve. D’ailleurs j’ai une fois dit à Cosette : « et si on allait au bord du lac ce soir ? »
Le troisième et dernier jour là-bas, nous avons quand même été un peu plus active : d’abord le marché d’artisanat. Que de tentations ! Nous avons dû nous forcer à partir avant de nous retrouver sans un sou ! Ensuite nous sommes allées à la piscine dans un grand hôtel. Magnifique : bassin olympique rempli d’eau de mer (filtrée bien sûr) à une agréable température de 30°C. Nous y serions restées toute la journée mais notre programme n’était pas fini : rendez-vous avec un chauffeur de taxi qui nous a emmené au cirque rouge : sorte de petite vallée entourée de parois dans les rouges-orangés et au fond de laquelle coulent une petite rivière qui nous conduit jusqu’à la mer. Jolie balade, surtout avec la lumière du coucher du soleil.
Jean-Pierre Calloque
C’est le nom du fameux bateau qui fait la traversée entre Nosy Be et Majunga. Nous avons eu de la chance car il ne fait le trajet qu’une fois par semaine et cela tombait très bien dans notre planning ! Nous sommes partis les 29 à 18h de Nosy Be et avons pu admirer un joli coucher de soleil sur la mer.
Nous avons navigué toute la nuit pour finalement arriver le lendemain à 16h. 22h de bateau, c’est long, surtout quand on a juste un siège (style siège d’avion) dans une grande salle avec les autres passagers. Heureusement nous n’étions pas très nombreux à bord et nous avons pu utiliser chacun plusieurs sièges pour nous coucher ! Au bout du compte j’ai assez bien dormi et le trajet a passé relativement vite !
Nous avons navigué toute la nuit pour finalement arriver le lendemain à 16h. 22h de bateau, c’est long, surtout quand on a juste un siège (style siège d’avion) dans une grande salle avec les autres passagers. Heureusement nous n’étions pas très nombreux à bord et nous avons pu utiliser chacun plusieurs sièges pour nous coucher ! Au bout du compte j’ai assez bien dormi et le trajet a passé relativement vite !
Nosy Be
Peut-être le coin le plus touristique de Madagascar… Beaucoup d’Italiens (il y a un vol direct Milan-Nosy Be !) et de touristes d’un peu partout ! Dans le village où nous dormons, une rue entière est remplie de restaurants, d’hôtel, d’agences proposant des excursions et de magasins de souvenirs. Les seuls malgaches que nous croisons sont des serveurs ou des vendeurs ambulants… En fait, nous n’avions pas l’intention de venir à Nosy Be quand nous avons prévu nos vacances. Mais il se trouve que la route entre Diégo et Majunga (notre prochaine étape) est vraiment très mauvaise. Paradoxalement, il est plus facile de passer par Nosy Be et ensuite de prendre un bateau pour Majunga !
Nous avons donc passé deux jours sur cette île. Nous avons fait une excursion d’une journée sur deux plus petites îles à une trentaine de minute en bateau. Sur la première, nous avons visiter une réserve. A vrai dire, elle ressemblait plus à un zoo car la plupart des animaux (tortues, serpents) étaient dans des enclos. Quand aux lémuriens, ils étaient tellement habitués aux touristes qu’ils leur sautaient sur les épaules pour autant qu’on leur donne un petit bout de banane ! Au moins, cette fois j’ai pu les voir de près !
Un caméléon
Le maki et moi :)
Sur la deuxième île, nous avons pu faire un peu de plongée avec masque et tuba (malheureusement, pas vu de tortues de mer mais quelques beaux poissons) puis monter sur un phare pour admirer la vue sur Nosy Be et les îles environnantes.
La vue depuis le phare et avec la plage où nous nous sommes baignés !
Nous avons ensuite partagé un repas sur la plage avec des touristes italiens et chinois. Les conversations dans un mélange de français, d’italien, de malgache et de chinois ont créé une ambiance vraiment sympa !
Notre deuxième jour là-bas a été beaucoup plus calme : un petit tour dans un marché pour acheter quelques épices, une pause au cyber café, une glace sur une terrasse et finalement à 17h, embarquement pour la grande traversée jusqu’à Majunga !
Nous avons donc passé deux jours sur cette île. Nous avons fait une excursion d’une journée sur deux plus petites îles à une trentaine de minute en bateau. Sur la première, nous avons visiter une réserve. A vrai dire, elle ressemblait plus à un zoo car la plupart des animaux (tortues, serpents) étaient dans des enclos. Quand aux lémuriens, ils étaient tellement habitués aux touristes qu’ils leur sautaient sur les épaules pour autant qu’on leur donne un petit bout de banane ! Au moins, cette fois j’ai pu les voir de près !
Un caméléon
Le maki et moi :)
Sur la deuxième île, nous avons pu faire un peu de plongée avec masque et tuba (malheureusement, pas vu de tortues de mer mais quelques beaux poissons) puis monter sur un phare pour admirer la vue sur Nosy Be et les îles environnantes.
La vue depuis le phare et avec la plage où nous nous sommes baignés !
Nous avons ensuite partagé un repas sur la plage avec des touristes italiens et chinois. Les conversations dans un mélange de français, d’italien, de malgache et de chinois ont créé une ambiance vraiment sympa !
Notre deuxième jour là-bas a été beaucoup plus calme : un petit tour dans un marché pour acheter quelques épices, une pause au cyber café, une glace sur une terrasse et finalement à 17h, embarquement pour la grande traversée jusqu’à Majunga !
Le taxi-brousse
Nous passons encore la journée du 26 à Ramena. Nous avions l’intention de visiter 3 baies très jolies paraît-il, mais la chaleur était telle qu’une fois arrivée à la première (après 1h30 de marche quand même !) nous décidons de nous baigner puis de rentrer. Pas le courage de marcher encore sous ce soleil de plomb ! Mais tout de même, la balade nous aura permis de passer par le Cap Miné et de voir la mer d’Emeraude depuis la terre. Ce soir-là, nous passons la nuit à Diégo car c’est de là que nous partirons le lendemain pour Nosy Be.
Le 27 décembre, nous prenons donc le taxi-brousse direction Ankify, port d’embarquement pour l’île de Nosy Be. En théorie, 5h de route, en pratique nous mettrons 6h30… Imaginez un minibus de 15 places, mettez-y 22 personnes plus 3 petits enfants sur les genoux de leur mère et comptez 5h sur une route en assez bonne état mais avec pas mal de trous quand même, vous obtenez à peu près notre voyage de Diégo à Ambanja. Là nous avons dû changer de taxi-brousse. Cette fois c’était un pick-up avec à l’arrière un espèce de toit et un banc en forme de U, le tout rempli de personnes et avec au milieu des sacs de riz et d’autre personnes assises dessus ! Et la route… hum, je me contenterai de dire qu’elle n’était pas goudronnée et qu’il avait dû pleuvoir il n’y a pas longtemps. Une bonne heure là dedans pour arriver enfin à Ankify ! Là une vedette rapide (qui nous semble de tout confort !) nous emmène à Nosy Be. Ouf, la journée a été éprouvante !
Le 27 décembre, nous prenons donc le taxi-brousse direction Ankify, port d’embarquement pour l’île de Nosy Be. En théorie, 5h de route, en pratique nous mettrons 6h30… Imaginez un minibus de 15 places, mettez-y 22 personnes plus 3 petits enfants sur les genoux de leur mère et comptez 5h sur une route en assez bonne état mais avec pas mal de trous quand même, vous obtenez à peu près notre voyage de Diégo à Ambanja. Là nous avons dû changer de taxi-brousse. Cette fois c’était un pick-up avec à l’arrière un espèce de toit et un banc en forme de U, le tout rempli de personnes et avec au milieu des sacs de riz et d’autre personnes assises dessus ! Et la route… hum, je me contenterai de dire qu’elle n’était pas goudronnée et qu’il avait dû pleuvoir il n’y a pas longtemps. Une bonne heure là dedans pour arriver enfin à Ankify ! Là une vedette rapide (qui nous semble de tout confort !) nous emmène à Nosy Be. Ouf, la journée a été éprouvante !
Un Noël pas comme les autres
Le 24 décembre, dans l’après-midi, nous quittons Diégo pour un petit village : Ramena. Nous voulons passer Noël sur la plage ! Le village lui-même n’a pas d’intérêt particulier mais il est réputé pour sa plage justement ! Et c’est de là que partent les excursions pour aller voir la mer d’Emeraude. Mais quelques mots avant sur notre soirée de Noël ! Nous mangeons dans une gargotte (petit restaurant typiquement malgache) sur la plage. La serveuse, qui a à peu près notre âge nous propose de faire la fête avec ces amis et elles. Nous voici donc d’abord sur la plage à discuter en buvant quelques verres puis dans une disco improvisées entre les maisons un peu plus loin dans le village ! Il y avait de l’ambiance ce soir-là !
Voici l’endroit où nous avons passé notre soirée de Noël !
Le matin du 25 décembre, grand soleil et mer calme : parfait pour notre excursion à la mer d’Emeraude. Nous embarquons sur une pirogue à moteur (pas de vent à cette saison !) avec d’autres touristes et 3 piroguiers. Une fois sortie de la baie de Diégo, nous nous arrêtons pour un petit plongeons dans les eau claires de l’océan indien. Les fonds marins et leurs nombreux poissons sont vraiment magnifiques ! Et l’eau est si chaude qu’on y resterait des heures ! Pendant que nous faisons trempette, les piroguiers s’affairent plus loin pour pêcher notre dîner ! Un peu plus tard, les voici qui reviennent avec des gros poissons colorés qui se retrouveront bientôt dans nos assiettes ! Nous continuons notre balade en mer jusqu’à la fameuse mer d’Emeraude, une sorte de mer dans la mer, un lagon avec une eau turquoise, vraiment magnifique ! De là, nous débarquons sur une île où nos piroguiers s’affairent pour nous préparer un délicieux repas : crabe en entrée, poissons grillés accompagné de riz au coco pour le plat de résistance sans oublier le dessert : ananas et bananes flambées. Vraiment excellent ! Un repas et une journée de Noël que je ne suis pas prête d’oublier !
Notre dîner fraîchement pêché
La mer d’Emeraude
Voici l’endroit où nous avons passé notre soirée de Noël !
Le matin du 25 décembre, grand soleil et mer calme : parfait pour notre excursion à la mer d’Emeraude. Nous embarquons sur une pirogue à moteur (pas de vent à cette saison !) avec d’autres touristes et 3 piroguiers. Une fois sortie de la baie de Diégo, nous nous arrêtons pour un petit plongeons dans les eau claires de l’océan indien. Les fonds marins et leurs nombreux poissons sont vraiment magnifiques ! Et l’eau est si chaude qu’on y resterait des heures ! Pendant que nous faisons trempette, les piroguiers s’affairent plus loin pour pêcher notre dîner ! Un peu plus tard, les voici qui reviennent avec des gros poissons colorés qui se retrouveront bientôt dans nos assiettes ! Nous continuons notre balade en mer jusqu’à la fameuse mer d’Emeraude, une sorte de mer dans la mer, un lagon avec une eau turquoise, vraiment magnifique ! De là, nous débarquons sur une île où nos piroguiers s’affairent pour nous préparer un délicieux repas : crabe en entrée, poissons grillés accompagné de riz au coco pour le plat de résistance sans oublier le dessert : ananas et bananes flambées. Vraiment excellent ! Un repas et une journée de Noël que je ne suis pas prête d’oublier !
Notre dîner fraîchement pêché
La mer d’Emeraude
Diégo
Dimanche matin à 6h30, nous décollons pour Diégo : c’est le début des vacances ! Permières impression arrivée là-bas : il faut chaud et humide, presque étouffant et il n’est que 8h30 ! Sur la route de l’aéroport à Diégo même, je réalise que cela faisait un mois et demi que je n’étais pas sortie de la ville ! Cela fait du bien de trouver de la verdure, du calme et de l’air non pollué !
Nous passons 3 nuits dans un petit hôtel très sympa à Diégo. Dans la ville même, il n’y a pas grand chose à faire, pas de plage non plus. Nous nous baignons tout de même dans un endroit un peu rocailleux qui se révèle plein d’oursins ! Par contre il y a beaucoup de choses à faire dans les environs. Nous montons un jour sur la montagne des Français pour admirer la vue sur la baie de Diego d’un côté et l’océan indien de l’autre. Très beau, mais une telle vue se mérite ! Nous arrivons au sommet totalement trempées !
Cosette et moi devant la baie de Diégo
Le lendemain, un chauffeur de 4x4 nous emmène voir les tsingy rouges et la réserve de l’Ankarana. Pour arriver aux tsingy, nous comprenons la nécessité du 4x4 ! La piste est tellement mauvaise que nous avions peur de rester bloqués… Mais notre chauffeur s’est très bien débrouillé et nous sommes arrivés sains et sauf aux tsingy rouges:
2h de route plus loin, nous arrivons à la réserve. Là, nous apercevons de loin quelques maki, des perroquets noirs, un geicko et un crabe terrestre. Nous montons dans d’autres tsingy (gris cette fois) pour avoir un point de vue sur la forêt environnante, puis nous descendons dans une grotte pour y découvrir beaucoup de chauve-souris et d’énormes araignées !
Les tsingy du parc d'Ankarana
Nous passons 3 nuits dans un petit hôtel très sympa à Diégo. Dans la ville même, il n’y a pas grand chose à faire, pas de plage non plus. Nous nous baignons tout de même dans un endroit un peu rocailleux qui se révèle plein d’oursins ! Par contre il y a beaucoup de choses à faire dans les environs. Nous montons un jour sur la montagne des Français pour admirer la vue sur la baie de Diego d’un côté et l’océan indien de l’autre. Très beau, mais une telle vue se mérite ! Nous arrivons au sommet totalement trempées !
Cosette et moi devant la baie de Diégo
Le lendemain, un chauffeur de 4x4 nous emmène voir les tsingy rouges et la réserve de l’Ankarana. Pour arriver aux tsingy, nous comprenons la nécessité du 4x4 ! La piste est tellement mauvaise que nous avions peur de rester bloqués… Mais notre chauffeur s’est très bien débrouillé et nous sommes arrivés sains et sauf aux tsingy rouges:
2h de route plus loin, nous arrivons à la réserve. Là, nous apercevons de loin quelques maki, des perroquets noirs, un geicko et un crabe terrestre. Nous montons dans d’autres tsingy (gris cette fois) pour avoir un point de vue sur la forêt environnante, puis nous descendons dans une grotte pour y découvrir beaucoup de chauve-souris et d’énormes araignées !
Les tsingy du parc d'Ankarana
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