mardi 25 août 2009

Tsarazaza

Le jour suivant, nous reprenons la route. 3h de marche nous séparent du village où vit une partie de la famille proche de Iando et de son oncle. Arrivée à Tsarazaza, je fais donc la connaissance d’une tante de Iando et de sa famille, de son grand-père maternel et d’autres membre de la famille dont j’avoue ne pas avoir très bien compris les liens de parentés… C’est souvent assez compliqué ! Une fois de plus, nous sommes accueillis avec tous les honneurs. Dans chaque maison que nous visitons, on s’empresse de nous préparer à manger quelle que soit l’heure de la journée : du riz, du manioc, des patates douces… Impossible de refuser car c’est leur manière de nous souhaiter la bienvenue ! Nous passons donc trois jours à manger presque chaque repas de manière fractionnée dans 2 ou 3 maisons. Avec le record de 3 petits déjeuner, un dîner, un goûter et deux soupers en une journée ! Heureusement les gens ne sont pas offensés que l’on ne finissent pas nos assiettes. Souvent ils savent très bien que nous en sommes à notre troisième repas de suite mais c’est un honneur pour eux de nous offrir à manger. Entre les repas, je découvre la vie du village : piler le riz, préparer la peau de zébu, parcourir les champs, se rendre au marché dans le village voisin, se laver à la rivière, jouer avec les enfants. Trois jours paisibles faits de rencontres joyeuses et des découvertes d’une autre façon de vivre.





Le troisième jour nous reprenons la marche pour seulement 2h (mais quand même 15 km !) afin de rejoindre la ville la plus proche : Fandriana (prononcer fandjine). Là encore nous sommes accueilli par une partie de la famille pour manger (évidemment !) et passer la nuit. Cela nous permet de partir de bonne heure le lendemain pour reprendre un taxi-brousse pour Antsirabe.

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