samedi 24 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
Le temps d’un trajet en taxi-be
Je vous ai déjà parlé je crois des taxi-be, les fameux bus qui me permettent de parcourir la ville à moindre prix, mais à condition d’avoir le temps… et la patience ! Le taxi-be est toute une aventure en soi… et quand on regarde par la fenêtre voilà ce que ça donne…
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
Saison des pluies
Au moment où je vous écris, il pleut… Bon, vous me direz, en Suisse aussi il pleut ! Mais ici la pluie c’est quelque chose !
Il pleut et il n’y a plus d’électricité, donc plus de connexion internet (j’écris en espérant que la batterie de l’ordinateur tiendra le coup), plus de cuisinière électrique, plus de lumière, plus de machine anti-moustique, etc, etc.
Il pleut, il n’y a plus d’électricité et Iando est bloqué à deux pâtés de maisons de chez nous parce que la pluie a fait débordé les canaux qui passent près de chez nous. Résultat, il y a environ 30 centimètres d’eau boueuse tout autour de chez nous (pas dans notre cour heureusement, mais dans les rues). Pour couronner le tout, Iando était sorti pour aller chercher un tableau qu’on a acheté et qui devait nous être livré aujourd’hui (évidemment !). Il est donc là à 3 minutes à pied de chez nous, avec un tableau dans des sacs plastiques à attendre que la pluie diminue et que le courant du canal se calme (quand il pleut autant, le ponton qui nous permet de traverser le canal est recouvert d’eau alors si le courant est fort, ça devient dangereux !).
Et moi, je suis là, à vous écrire à la lueur des chandelles, impuissante. La seule chose à faire, c'est attendre!
Il pleut, il n’y a plus d’électricité, Iando est bloqué dehors et toute la vie semble être sur « pause », on attend que ça passe !
30 minutes plus tard…
Soyez rassurez, tout s’est bien terminé. Iando est arrivé, bien trempé, mais sans encombre et le tableau n’a pas souffert ! Comme quoi, la patience vient à bout de beaucoup de chose ! Et les malgaches en sont les maîtres !
Il pleut et il n’y a plus d’électricité, donc plus de connexion internet (j’écris en espérant que la batterie de l’ordinateur tiendra le coup), plus de cuisinière électrique, plus de lumière, plus de machine anti-moustique, etc, etc.
Il pleut, il n’y a plus d’électricité et Iando est bloqué à deux pâtés de maisons de chez nous parce que la pluie a fait débordé les canaux qui passent près de chez nous. Résultat, il y a environ 30 centimètres d’eau boueuse tout autour de chez nous (pas dans notre cour heureusement, mais dans les rues). Pour couronner le tout, Iando était sorti pour aller chercher un tableau qu’on a acheté et qui devait nous être livré aujourd’hui (évidemment !). Il est donc là à 3 minutes à pied de chez nous, avec un tableau dans des sacs plastiques à attendre que la pluie diminue et que le courant du canal se calme (quand il pleut autant, le ponton qui nous permet de traverser le canal est recouvert d’eau alors si le courant est fort, ça devient dangereux !).
Et moi, je suis là, à vous écrire à la lueur des chandelles, impuissante. La seule chose à faire, c'est attendre!
Il pleut, il n’y a plus d’électricité, Iando est bloqué dehors et toute la vie semble être sur « pause », on attend que ça passe !
30 minutes plus tard…
Soyez rassurez, tout s’est bien terminé. Iando est arrivé, bien trempé, mais sans encombre et le tableau n’a pas souffert ! Comme quoi, la patience vient à bout de beaucoup de chose ! Et les malgaches en sont les maîtres !
dimanche 6 novembre 2011
Des nouvelles de Tanana Mirana
Depuis mon retour à Mada (il y a déjà plus d'un mois et demi, que le temps passe vite!), je suis retournée à plusieurs reprises au centre des enfants sourds. Cet endroit, qui a été ma première expérience à Madagascar, reste cher à mon coeur et y retourner ressemble un peu à rentrer à la maison... Je sais que là-bas, les gens m'accueilleront toujours avec joie et me feront sentir que je suis chez moi même si cela fait plusieurs mois que nous ne nous sommes pas vus! Là-bas, je ne suis pas juste une vahaza (étrangère) qui impressionne (voir fait peur!) ou à qui il faut demander de l'argent, je suis aussi quelqu'un avec qui ont peu discuter et passer un peu de temps ensemble (c'est rare de trouver des endroits comme ça ici!).
Là-bas, la vie continue. La rentrée scolaire a eu lieu il y a un mois et demi et les activités artistiques ont également repris avec le karaté mercredi après-midi et la danse le samedi! Grands et petits en profitent à fond!
Là-bas, la vie continue. La rentrée scolaire a eu lieu il y a un mois et demi et les activités artistiques ont également repris avec le karaté mercredi après-midi et la danse le samedi! Grands et petits en profitent à fond!
Depuis quelques semaines, Mirana (responsable du centre) a proposé à Iando de venir donner des cours de danse de salon aux sourds. Nous nous rendons donc tous les samedis matin au centre pour un moment de danse et de partage avec les jeunes et les éducateurs, ambiance chaleureuse et rires au rendez-vous!
Délestage...
Ceux qui sont déjà venus à Madagascar connaissent bien ce mot... Un petit mot qui justifie qu'on passe une soirée à la lueur de la bougie, qu'on achète une bouteille de gaz en réserve pour cuisiner, qu'on lise à la lumière de la lampe frontale et qu'on renonce à internet pendant quelques heures (quelques heures, ce n'est pas un drame vous me direz, mais quand c'est au milieu d'un conversation sur skype, c'est un peu moins rigolo!)...
Vous l'aurez compris, délestage signifie coupure de courant momentanée (momentanée = de quelques minutes à plusieurs heures!). C'est très fréquent, surtout maintenant que la saison des pluies commence (je vous laisse imaginer l'état des installations...).
La solution: prévoir des bougies, une lampe de poche, un réchaud à gaz (si tu veux pas devoir te contenter de quelques biscottes pour le souper!) et... attendre gentiment que ça passe!
Vous l'aurez compris, délestage signifie coupure de courant momentanée (momentanée = de quelques minutes à plusieurs heures!). C'est très fréquent, surtout maintenant que la saison des pluies commence (je vous laisse imaginer l'état des installations...).
La solution: prévoir des bougies, une lampe de poche, un réchaud à gaz (si tu veux pas devoir te contenter de quelques biscottes pour le souper!) et... attendre gentiment que ça passe!
Admirez les deux bougeoirs bricolés et le natel diffusant de la musique grâce à un système acoustique perfectionné (bol)
vendredi 4 novembre 2011
Iando et moi avons la joie de vous annoncer nos fiançailles!
Après trois ans d'aller et retour entre la Suisse et Madagascar, nous sommes heureux de pouvoir maintenant passer plusieurs mois ensemble, sans penser sans cesse à un prochain départ de l'un de nous. Mais nos projets de vie ne s'arrêtent pas à mes sept mois de travail à Madagascar, c'est pourquoi nous avons décidé de nous engager l'un envers l'autre dans ce que nous espérons être, et c'est notre vœu le plus cher, l'aventure de toute une vie!
Nous sommes donc très heureux de vous annoncer notre prochain mariage qui aura lieu le 2 janvier 2012, à Antananarivo, Madagascar.
Nous sommes conscients de la difficulté pour vous de vous joindre à nous ce jour-là, mais nous aurons l'occasion de célébrer cela ensemble à notre retour en Suisse lors de la cérémonie à l'église et de la fête qui suivra!
Nous nous réjouissons d'avance de pouvoir partager ces moments avec vous et vous remercions de votre précieux soutien avant, pendant et après cette étape importante de notre vie!
mardi 1 novembre 2011
Le temps, ce n'est pas de l'argent. Ou comment voir le monde différemment!
1h30 dans un mini bus, à 5 par rangée (une rangée = deux banquettes d'une place et demie chacune et une planche que l'on installe entre les deux banquettes pour la 5e personne; et encore s'il y a des enfants, on monte à 6 ou 7 par rangée), trajet aller, 2h de cours donnés dans un lycée de la banlieue de Tana (Ambohidratrimo) et retour, même durée, même condition de transport... Mon quotidien le jeudi et le vendredi...
Les inconvénients: quand même tout ce temps "perdus"!
Les avantages: on apprend très vite à dormir sans appuie-tête en appréciant le "bercement" d'une route chaotique!
2h de route (toujours les mêmes conditions de transport), pour arriver à Bevalala, centre qui accueille des enfants en situation sociales difficiles ou présentant un retard mental. Arrivée à 9h. "Bon, il faudra que tu repartes au plus tard à 14h, parce que la saison des pluies commence et s'il pleut la route devient presque impraticable" (saison des pluies = pluie presque tous les jours aux alentours de 16h (plus ou moins 2h)).
Les inconvénients: quand même, tout ce chemin pour ça!
Les avantages: je serai à la maison avant la tombée de la nuit (vers 18h-19h en été!) et ça me laissera un peu de temps pour préparer mes prochaines leçons!
"oui, oui, on travaille lundi, on ne fait pas le pont, même si mardi 1er novembre est jour férié". Bon très bien, mais apparemment il y a eu un changement de programme parce que quand je suis arrivée lundi à 8h, comme d'habitude, il n'y avait personne! Il faut dire que par ici, le "président" peut annoncer le dimanche qu'il a décidé que lundi serait jour férié officiel! Seulement, il faut écouter la radio (et comprendre ce qui est dit!) pour le savoir!
Les inconvénients: ce matin-là, j'aurai bien dormi une heure de plus!
Les avantages: ce jour-là mon lieu de travail n'était qu'à 10minutes de chez moi, donc à 8h15, de retour à la maison, j'étais bien réveillée et efficace pour avancer dans mes préparations!
Vous l'aurez compris, "le temps c'est de l'argent" est une expression à éviter par ici... de toute manière les gens ne vous comprendront pas..!
Les inconvénients: quand même tout ce temps "perdus"!
Les avantages: on apprend très vite à dormir sans appuie-tête en appréciant le "bercement" d'une route chaotique!
2h de route (toujours les mêmes conditions de transport), pour arriver à Bevalala, centre qui accueille des enfants en situation sociales difficiles ou présentant un retard mental. Arrivée à 9h. "Bon, il faudra que tu repartes au plus tard à 14h, parce que la saison des pluies commence et s'il pleut la route devient presque impraticable" (saison des pluies = pluie presque tous les jours aux alentours de 16h (plus ou moins 2h)).
Les inconvénients: quand même, tout ce chemin pour ça!
Les avantages: je serai à la maison avant la tombée de la nuit (vers 18h-19h en été!) et ça me laissera un peu de temps pour préparer mes prochaines leçons!
"oui, oui, on travaille lundi, on ne fait pas le pont, même si mardi 1er novembre est jour férié". Bon très bien, mais apparemment il y a eu un changement de programme parce que quand je suis arrivée lundi à 8h, comme d'habitude, il n'y avait personne! Il faut dire que par ici, le "président" peut annoncer le dimanche qu'il a décidé que lundi serait jour férié officiel! Seulement, il faut écouter la radio (et comprendre ce qui est dit!) pour le savoir!
Les inconvénients: ce matin-là, j'aurai bien dormi une heure de plus!
Les avantages: ce jour-là mon lieu de travail n'était qu'à 10minutes de chez moi, donc à 8h15, de retour à la maison, j'étais bien réveillée et efficace pour avancer dans mes préparations!
Vous l'aurez compris, "le temps c'est de l'argent" est une expression à éviter par ici... de toute manière les gens ne vous comprendront pas..!
jeudi 20 octobre 2011
De découvertes en découvertes
Cette semaine a été synonyme des changements pour moi! Avec l'arrivée de Pasteure Helivao (la personne responsable de mon travail ici), les choses commencent à s'organiser. Mardi passé, j'ai été visiter mon deuxième lieu de travail (Bevalala): un centre qui accueille de enfants et jeunes marginalisés à cause de leurs problèmes sociaux ou de leur handicap. Ils habitent tous ensemble avec trois éducatrice dans un centre un peu à l'extérieur de la ville (un peu à l'extérieur de la ville signifie ici à 1h de bus sur une route qui par moment ressemble plus à une piste boueuse...). Parmi les enfants, ceux qui le peuvent sont scolarisés dans une école (à 45 minute à pied du centre!) et les autres restent au centre où ils sont encadrés par les éducatrices pour quelques activités d'alphabétisation, de chants et de jeux ainsi que pour les tâches de la vie quotidienne. Tout cela se fait avec les moyens du bord, c'est-à-dire, presque rien... A titre d'exemple, j'ai du amener avec moi mon propre papier blanc pour que je puisse fabriquer quelques exercices pour les enfants car il n'y en a pas là-bas! Pour l'instant je n'ai passé qu'une matinée là-bas, de découvertes et de rencontres, mais la semaine prochaine, je vais commencer les évaluations de ces jeunes pour pouvoir ensuite proposer des activités aux éducatrices qui se sentent un peu démunies (et ça se comprend!).
Du côté du Foyer des jeunes filles, les choses avancent également. J'ai fini l'évaluation globale des 6 jeunes filles que l'on m'a signalé. La suite consiste à interroger les enseignantes au sujet de leurs besoins (aide en classe, travail individuel avec les jeunes filles...) pour aboutir à mon emploi du temps (en tenant compte du fait que je vais retourner en tout cas un jour par semaine à Bevalala et un à deux jours à Ambohidratrimo, mon troisième lieu de travail (que je vais visiter demain)). Chaque jour que je passe au Foyer des jeunes filles m'apporte son lot de surprises, de rencontres, de découvertes de ces jeunes filles qui une fois apprivoisées deviennent bavardes et même très curieuses (tu habites où, tu as quel âge, tu es déjà mariée (!), tu as des frères et soeurs, tu vas où à l'église...). Mais on partage des bons moments tout en essayant de se comprendre entre mon malgache débutant et leur français bien trop souvent appris par coeur! Pour vous donner une idée voici quelques photos de ces filles (remarquez l'uniforme, obligatoire dans toutes les écoles à Madascar!):
Du côté du Foyer des jeunes filles, les choses avancent également. J'ai fini l'évaluation globale des 6 jeunes filles que l'on m'a signalé. La suite consiste à interroger les enseignantes au sujet de leurs besoins (aide en classe, travail individuel avec les jeunes filles...) pour aboutir à mon emploi du temps (en tenant compte du fait que je vais retourner en tout cas un jour par semaine à Bevalala et un à deux jours à Ambohidratrimo, mon troisième lieu de travail (que je vais visiter demain)). Chaque jour que je passe au Foyer des jeunes filles m'apporte son lot de surprises, de rencontres, de découvertes de ces jeunes filles qui une fois apprivoisées deviennent bavardes et même très curieuses (tu habites où, tu as quel âge, tu es déjà mariée (!), tu as des frères et soeurs, tu vas où à l'église...). Mais on partage des bons moments tout en essayant de se comprendre entre mon malgache débutant et leur français bien trop souvent appris par coeur! Pour vous donner une idée voici quelques photos de ces filles (remarquez l'uniforme, obligatoire dans toutes les écoles à Madascar!):
Les petits pupitres, à l'ancienne :)
Finalement, la dernière découverte de la semaine, c'est mon premier cours de malgache donné par l'Alliance Française. J'ai rejoint un groupe d'une dizaine de personnes qui veulent, tout comme moi apprendre cette langue pour pouvoir vivre différemment ici! Ils en étaient déjà à leur 6e leçon, mais je n'ai pas eu trop de peine à suivre, parce qu'ils ont vraiment commencé au tout début. J'espère que cela m'aidera pour la suite!
Voilà voilà, je découvre, je découvre! Et d'ailleurs, ce n'est pas fini: prochaine découverte: demain, le Lycée d'Ambohidratrimo, où je devrai donner des cours de français oral!
Voilà voilà, je découvre, je découvre! Et d'ailleurs, ce n'est pas fini: prochaine découverte: demain, le Lycée d'Ambohidratrimo, où je devrai donner des cours de français oral!
lundi 10 octobre 2011
Nouveau boulot, nouveaux défis!
Après une semaine de travail, il est temps de vous donner quelques nouvelles! J'ai commencé mardi passé à travailler au "Foyer Chrétien des jeunes filles" qui se trouve à Tana et est tenu par le FJKM, l'église Jésus Christ à Madagascar (église protestante partenaire du DM-échange et mission). Il s'agit à la fois d'un foyer pour des jeunes filles qui veulent faire des études, mais n'ont pas de logement à Tana et d'un centre de formation pour des jeunes filles habitant Tana (et venant en général de familles défavorisées). Ce sont avec ces dernières que je vais travailler. Elles viennent tous les jours au Foyer pour recevoir des formations de couture, broderie ou autres artisanats. Parmi elles, une petite dizaine ont été repérées comme présentant un "retard mental" par les enseignantes. Mon rôle, selon mon cahier des charges: évaluer ces jeunes filles, les aider à suivre leur formation et proposer certaines pistes d'intervention aux enseignantes, de manière à ce qu'elles puissent mieux encadrer ces jeunes filles.
Voilà pour mon nouveau boulot, quant aux défis, en voici quelques-uns:
Voilà pour mon nouveau boulot, quant aux défis, en voici quelques-uns:
- Vivre ma première expérience professionnel dans un endroit où il n'y a jamais eu d'enseignante spécialisée avant moi et où mes collègues n'ont pas de formation dans ce domaine (ce qui ne veut pas dire pas de compétences, mais juste très peu de points communs avec moi, n'interpréter pas mal ce que je dis!)
- Passer mes premières semaines dans un nouveau lieu de travail en l'absence de la personne qui m'a engagée (et qui a établi mon cahier de charge!)
- Arriver le 1er jour et s'entendre dire: "voici votre bureau (une table, deux chaises), vous pouvez commencer votre travail". Euh, oui, et je commence par quoi? (Là encore n'interprétez pas mal ce que je dis: il n'y a aucune méchanceté dans cette phrase, c'est juste que la personne qui m'a accueillie n'avait aucune idée de quel était la nature de mon travail!)
- Evaluer de jeunes filles en malgache, alors que mon niveau dans cette langue doit être au maximum celui d'un enfant de 7 ans (et encore moins à l'oral!)
- Discuter avec les enseignantes dans un "françalgache", sans jamais être sûre de s'être fait comprendre ou d'avoir bien compris l'autre
- Inventer une évaluation sans aucune idée du niveau de ces jeunes filles (je les ai uniquement observées pendant leurs cours qui sont pour la plupart des cours pratiques: broderie, couture... -> savent-elles lire, écrire, compter, calculer???) et avec pour tout matériel du papier et des stylos: vive la créativité!!!
- Réaliser que les enseignantes s'attendent à ce que je leur donne LA solution à tous les problèmes de ces jeunes filles
- ...
Des défis qui m'ont quelque peu submergée pendant ma première semaine et face auxquels je me sens encore bien souvent démunie. Mais je sais qu'il faut aussi laisser faire le temps... le temps d'observer, le temps d'apprendre à communiquer, le temps de comprendre, bref, le temps de s'apprivoiser mutuellement!
lundi 3 octobre 2011
Il y a des jours comme ça à Mada...
Je ne pensais pas qu'un jour les petits tickets avec un numéro qu'on prend à la poste pour savoir quand sera notre tour pourrait me manquer! Et bien aujourd'hui oui! En plus maintenant à la poste ils vous disent même combien de temps on va attendre... Qui resterait si on vous disait: votre temps d'attente sera d'environ... une journée!
Eh oui, aujourd'hui, mon dernier jour de congé, j'ai accompagné Iando qui devait faire un test de niveau en français et s'inscrire à son prochain cours. Mon rôle: faire la queue en l'attendant...Je vous explique... Après avoir fait la queue le matin pour obtenir l'inscription au test, nous avons été gentiment prié de revenir l'après-midi parce qu'il était l'heure de la pause de midi (pires que des fonctionnaires ;). Retour à 14h, Iando attend pour son test pendant que je commence la file d'attente pour l'inscription à son cours (dans l'espoir d'arriver au guichet au moment où il aura les résultats de son test!). 2h15 de patience... (et d'impatience lorsque les gens s'incrustent dans la queue comme si de rien n'était). Pour ça, les Malgaches sont incroyables... Une patience qui est pour moi, petite européenne stressée, à la limite de la passivité! J'ai beau scruter les visages, je ne vois aucune trace d'impatience et encore moi d'agacement. Tout le monde, enfants compris, attend gentiment... Quelqu'un dépasse... bof, tant pis, ça ne fait qu'un de plus devant soi après tout (quand je pense à la pagaille qui règne dans les files d'attente pour les remontées-mécaniques des pistes de ski...!) J'admire et en même temps, ça me questionne... Que signifie le temps ici? En tout cas pas de l'argent!
Finalement, Iando arrive avec le résultat de son test (réussi!) juste au moment où j'étais en 1ère position dans la file. Sauf que là, on nous dit gentiment, comme si c'était tout à fait naturel, que ce n'était pas le bon endroit pour s'inscrire!!! Grrrrr.... Il faut aller "là-bas au fond, là où il y a déjà tous ces gens qui attendent". Bon... retour à la case départ, la queue est moins longue, par contre il est déjà 16h30 et on nous annonce que le bureau ferme à 17h... Heureusement, une dame a l'idée ingénieuse (il était temps!) de demander aux gens pourquoi ils attendent ici. Résultat: la moitié faisait exactement comme moi tout à l'heure: attendre dans la mauvaise file! Ouf, nous approchons du but, et finalement, un peu après 17h (sur ce coup-là, ils sont moins strictes qu'à la poste!), Iando est enfin inscrit à son cours de français et nous pouvons rentrer tranquillement à la maison!
Tout ça se passait à l'Alliance Française, donc je vous laisse imaginer ce qu'il en est dans les bureaux malgaches! Dans quelques jours, je vais devoir aller au Ministère des Affaires Etrangères pour faire prolonger mon visa... ça promet! J'ai intérêt à m'armer de patience!
Eh oui, aujourd'hui, mon dernier jour de congé, j'ai accompagné Iando qui devait faire un test de niveau en français et s'inscrire à son prochain cours. Mon rôle: faire la queue en l'attendant...Je vous explique... Après avoir fait la queue le matin pour obtenir l'inscription au test, nous avons été gentiment prié de revenir l'après-midi parce qu'il était l'heure de la pause de midi (pires que des fonctionnaires ;). Retour à 14h, Iando attend pour son test pendant que je commence la file d'attente pour l'inscription à son cours (dans l'espoir d'arriver au guichet au moment où il aura les résultats de son test!). 2h15 de patience... (et d'impatience lorsque les gens s'incrustent dans la queue comme si de rien n'était). Pour ça, les Malgaches sont incroyables... Une patience qui est pour moi, petite européenne stressée, à la limite de la passivité! J'ai beau scruter les visages, je ne vois aucune trace d'impatience et encore moi d'agacement. Tout le monde, enfants compris, attend gentiment... Quelqu'un dépasse... bof, tant pis, ça ne fait qu'un de plus devant soi après tout (quand je pense à la pagaille qui règne dans les files d'attente pour les remontées-mécaniques des pistes de ski...!) J'admire et en même temps, ça me questionne... Que signifie le temps ici? En tout cas pas de l'argent!
Finalement, Iando arrive avec le résultat de son test (réussi!) juste au moment où j'étais en 1ère position dans la file. Sauf que là, on nous dit gentiment, comme si c'était tout à fait naturel, que ce n'était pas le bon endroit pour s'inscrire!!! Grrrrr.... Il faut aller "là-bas au fond, là où il y a déjà tous ces gens qui attendent". Bon... retour à la case départ, la queue est moins longue, par contre il est déjà 16h30 et on nous annonce que le bureau ferme à 17h... Heureusement, une dame a l'idée ingénieuse (il était temps!) de demander aux gens pourquoi ils attendent ici. Résultat: la moitié faisait exactement comme moi tout à l'heure: attendre dans la mauvaise file! Ouf, nous approchons du but, et finalement, un peu après 17h (sur ce coup-là, ils sont moins strictes qu'à la poste!), Iando est enfin inscrit à son cours de français et nous pouvons rentrer tranquillement à la maison!
Tout ça se passait à l'Alliance Française, donc je vous laisse imaginer ce qu'il en est dans les bureaux malgaches! Dans quelques jours, je vais devoir aller au Ministère des Affaires Etrangères pour faire prolonger mon visa... ça promet! J'ai intérêt à m'armer de patience!
jeudi 29 septembre 2011
Bien arrivée!
Déjà 4 jours que je suis à Tana, je suis dans ma phase de réaclimatation. C'est chaque fois plus facile, surtout que j'ai quitté Mada, la dernière fois, il y a 3 mois seulement! Le temps est assez changeant, un jour frais, un jour chaud, pas très prévisible et me voici avec un rhume... Mais à part ça, tout se passe bien. J'ai entamé les démarches pour prolonger mon visa (réunir les papiers dans les diverses administrations du coin) et m'inscrire à l'ambassade suisse.
J'ai revu les enfants du centre qui ont eu leur rentrée scolaire cette semaine. Tout à l'air de bien se passer et leur accueil est toujours aussi chaleureux!
A part ça, je profite de cette semaine de vacances pour me reposer, revoir des amis et passer du temps avec Iando. Je commencerai à travailler mardi 4 octobre, jour de la rentrée officielle des classes du FJKM (Eglise de Jésus Christ à Madagascar, Eglise pour laquelle je vais travailler pendant les 7 prochains mois). Je vous en dirai un peu plus quand j'aurai commencer à travailler!
J'ai revu les enfants du centre qui ont eu leur rentrée scolaire cette semaine. Tout à l'air de bien se passer et leur accueil est toujours aussi chaleureux!
A part ça, je profite de cette semaine de vacances pour me reposer, revoir des amis et passer du temps avec Iando. Je commencerai à travailler mardi 4 octobre, jour de la rentrée officielle des classes du FJKM (Eglise de Jésus Christ à Madagascar, Eglise pour laquelle je vais travailler pendant les 7 prochains mois). Je vous en dirai un peu plus quand j'aurai commencer à travailler!
samedi 24 septembre 2011
J-1
Merci à tous ceux qui sont venus le 4 septembre à mon culte d'envoi. C'était un moment fort, plein d'émotions, le moment où j'ai réalisé que mon projet devenait concret.
Depuis, les choses se sont enchaînées rapidement: la demande de visa, les derniers entretiens aux DM-échange et mission, pour finir, lundi passé, par la soutenance de mon mémoire. Tout s'est bien passé, et me voici maintenant prête à partir!
Je vous remercie de votre soutien dans ma préparation et de vos encouragements grâce auxquels je peux partir avec toute la force et l'énergie nécessaire pour réaliser cette expérience unique qui s'annonce riche tant au niveau professionnel que personnel!
J'espère pouvoir vous faire partager un peu de mes aventures à travers ce blog.
Bonne continuation à vous tous et bonne lecture!
Depuis, les choses se sont enchaînées rapidement: la demande de visa, les derniers entretiens aux DM-échange et mission, pour finir, lundi passé, par la soutenance de mon mémoire. Tout s'est bien passé, et me voici maintenant prête à partir!
Je vous remercie de votre soutien dans ma préparation et de vos encouragements grâce auxquels je peux partir avec toute la force et l'énergie nécessaire pour réaliser cette expérience unique qui s'annonce riche tant au niveau professionnel que personnel!
J'espère pouvoir vous faire partager un peu de mes aventures à travers ce blog.
Bonne continuation à vous tous et bonne lecture!
samedi 27 août 2011
En pleine préparation pour mon prochain départ!
Décollage le 25 septembre pour un séjour de 7 mois sur la Grande île!
En attendant, vous êtes toutes et tous invités à mon culte d'envoi pour en découvrir un peu plus sur ce qui m'attends à Madagascar!
Plus d'infos:
(cliquez pour agrandir. Si vous souhaitez des détails, n'hésitez pas à me contacter par mail ou à me laisser un commentaire)
En attendant, vous êtes toutes et tous invités à mon culte d'envoi pour en découvrir un peu plus sur ce qui m'attends à Madagascar!
Plus d'infos:
(cliquez pour agrandir. Si vous souhaitez des détails, n'hésitez pas à me contacter par mail ou à me laisser un commentaire)
mardi 21 juin 2011
Bientôt le retour
Et voilà, plus qu’une semaine et je serai de retour parmi vous. Bien sûr, je me réjouis de vous revoir et de passer l’été avec vous ! Mais en attendant, il me reste pas mal de petites choses à faire ici ! Comme toujours c’est à la fin qu’on pense à tous ce qu’on voudrait encore faire avant de rentrer ! Donc la semaine s’annonce chargée : une dernière visite au centre des sourds, une soirée avec des amis, quelques détails administratifs à régler, les derniers cadeaux à acheter, etc… et encore un spectacle à finir d’organiser pour Iando !
Dimanche passé, Iando a déjà fait le spectacle d’une de ses écoles et samedi prochain c’est pour la deuxième !
Le spectacle de dimanche s’est bien passé, les enfants se sont donnés à fond et Iando était satisfait du résultat. Le public par contre n’était pas très encourageant j’ai trouvé… il faut dire qu’ici c’est un peu spécial : pendant les spectacles, les gens se lèvent, vont faire un tour, achètent quelque chose à manger, discutent, téléphonent et tout le monde essaie de partir le plus vite possible (c’est-à-dire que dès que son enfant a reçu son bulletin de notes, ils s’en vont, que le spectacle soit fini ou pas !)… Mais c’est normal il paraît !
L’essentiel, c’est que les enfants s’amusent non ? Voici quelques exemples :
Voilà, voilà… je ne pense pas que j’aurai encore le temps d’écrire quelque chose sur ce blog d’ici la fin de mon séjour, donc je vous souhaite à tous une bonne semaine et je me réjouis de vous voir à partir du 1er juillet !
Merci pour tous vos commentaires, ça m’a fait plaisir de vous lire !
Dimanche passé, Iando a déjà fait le spectacle d’une de ses écoles et samedi prochain c’est pour la deuxième !
Le spectacle de dimanche s’est bien passé, les enfants se sont donnés à fond et Iando était satisfait du résultat. Le public par contre n’était pas très encourageant j’ai trouvé… il faut dire qu’ici c’est un peu spécial : pendant les spectacles, les gens se lèvent, vont faire un tour, achètent quelque chose à manger, discutent, téléphonent et tout le monde essaie de partir le plus vite possible (c’est-à-dire que dès que son enfant a reçu son bulletin de notes, ils s’en vont, que le spectacle soit fini ou pas !)… Mais c’est normal il paraît !
L’essentiel, c’est que les enfants s’amusent non ? Voici quelques exemples :
Voilà, voilà… je ne pense pas que j’aurai encore le temps d’écrire quelque chose sur ce blog d’ici la fin de mon séjour, donc je vous souhaite à tous une bonne semaine et je me réjouis de vous voir à partir du 1er juillet !
Merci pour tous vos commentaires, ça m’a fait plaisir de vous lire !
samedi 11 juin 2011
Petites vacances à Mahajanga
La fin de mon séjour approche déjà et les dernières semaines s’annoncent bien occupées (pour moi : avancer mon mémoire le plus possible avant mon retour et pour Iando, la préparation des spectacles de fin d’année). Avant d’entamer cette dernière ligne droite, nous avons décidé de nous offrir quelques jours de vacances au soleil! Nous sommes donc partis samedi matin pour Mahajanga, une ville au Nord-ouest de Tana (eh oui, ici, trouver le soleil ne signifie pas forcément aller dans le sud, mais simplement quitter les Hauts-Plateaux pour rejoindre les côtes !). Il faut quand même avaler 12h de taxi-brousse et 570km de route (bien goudronnée heureusement !) pour y arriver mais ça en vaut la peine.
Le programme sur place : piscine, plage, grillades au bord de la mer, promenade en pousse-pousse… bref, quatre jours de détente pour se ressourcer avant le retour à Tana.
Voilà ce que ça donne en image :
La plage… avec dégustation de coco fraîchement cueillies : on boit le lait à la paille et ensuite on en déguste la chair avec une cuillère improvisée !
Promenade au port. Remarquez la passerelle d’embarquement : il vaut mieux avoir le sens de l’équilibre si on veut arriver à bord !
Le bord de la mer au coucher du soleil, avec le fameux baobab, emblème de Mahajanga.
Le programme sur place : piscine, plage, grillades au bord de la mer, promenade en pousse-pousse… bref, quatre jours de détente pour se ressourcer avant le retour à Tana.
Voilà ce que ça donne en image :
La plage… avec dégustation de coco fraîchement cueillies : on boit le lait à la paille et ensuite on en déguste la chair avec une cuillère improvisée !
Promenade au port. Remarquez la passerelle d’embarquement : il vaut mieux avoir le sens de l’équilibre si on veut arriver à bord !
Le bord de la mer au coucher du soleil, avec le fameux baobab, emblème de Mahajanga.
vendredi 3 juin 2011
Nouvelles du centre
Depuis le début de mon séjour, je suis allée presque chaque semaine rendre visite aux sourds du centre de Mirana. Ça me fait toujours plaisir de les voir, c’est fou ce qu’ils grandissent vite ! ça me fait du bien d’aller là-bas, j’apprécie leur accueille chaleureux, même si je ne peux pas rester aussi longtemps que certains voudraient !
Là-bas, les activités se poursuivent, les petits problèmes du quotidien aussi (petites disputes, les enfants qui deviennent ado, avec des problèmes d’ado…), mais l’ambiance est toujours aussi joyeuse et accueillante, je vous laisse en juger par vous-même :
Le cours de danse donné par un éducateur sourd pour les enfants du centre et de l’école où ils sont intégrés.
Là-bas, les activités se poursuivent, les petits problèmes du quotidien aussi (petites disputes, les enfants qui deviennent ado, avec des problèmes d’ado…), mais l’ambiance est toujours aussi joyeuse et accueillante, je vous laisse en juger par vous-même :
Le cours de danse donné par un éducateur sourd pour les enfants du centre et de l’école où ils sont intégrés.
Côté boulot...
C’est bien joli de vous parler de toutes nos activités récréatives, mais il ne faut pas croire, ça nous arrive aussi de travailler ! Pour Iando, les spectacles de fin d’année approchent, donc c’est le début des répétitions. Pas toujours évident quand il n’y a pas de salle assez grande à disposition et que la répétition générale se fait dans la cours de récréation sous le soleil matinal (et ici à 9h, ça tape déjà comme à midi en Suisse !)
Pas facile quand on a 70 gamins de la garderie et du jardin d’enfant dans une petit classe comme ça !
De mon côté, j’en profite pour avancer mon travail de master (je suis là pour ça quand même !). Et je dois dire que je suis assez satisfaite : j’ai terminé les entretiens avec les professionnels et viens de finir toutes les retranscriptions. Je commence actuellement l’analyse de toutes ces données. En parallèle, j’arrive au bout du chapitre théorique sur Madagascar, il me manque encore quelques références… et ça, je dirai que c’est le plus difficile ! Handicap International m’a pas mal aidé de ce côté, mais le problème, c’est quand leur document mentionner d’autres études sans donner les références ! Me voilà obligée de retrouver les documents originaux pour noter la référence complète et là, ça se complique drôlement… J’ai déjà visité les bureaux de l’UNICEF (bien organisé, j’ai tout de suite trouvé ce que je voulais), mais quand il s’agit d’une étude du Ministère de la santé, il faut plus de patience ! Iando m’a aidé en faisant appel à un de ces amis qui travaille là-bas (ah, les richesses du réseau social !) qui nous a orienté vers un autre bureau qui nous a renvoyé au bâtiment d’à côté, qui nous a indiqué un autre bureau, dans un autre quartier, qui nous a renvoyé aux archives nationales (dont les plus récentes ont été brûlée lors des événements de 2009, pratique…), qui nous a conseillé de retourner dans le premier bureau… ! Là on nous a finalement dit que c’était peut-être le bon endroit mais que la personne que nous cherchions était déjà partie (il était 15h30…). Bref, c’est pas encore gagné !
A côté de cela, je suis allée à la bibliothèque universitaire pour trouver d’autres documents. Là-bas aussi il a fallu faire plusieurs bureaux pour trouver la personne qui me donnerait l’autorisation d’entrer dans la bibliothèque, mais ça en valait la peine puisqu’après, elle a fait toutes les recherches pour moi ! Cela m’a bien simplifié la vie parce qu’elle avait accès au catalogue informatique contrairement aux étudiants qui utilisent les bonnes vieilles méthodes : la recherche sur fiches… pour ceux qui comme moi n’avait jamais vu ça, voilà comment ça se présente :
On ouvre le tiroir et on cherche le mot-clé voulu parmi les fiches classées par ordre alphabétique. On obtient ainsi le titre du livre et le numéro de référence, c’est simple non ?
Pas facile quand on a 70 gamins de la garderie et du jardin d’enfant dans une petit classe comme ça !
De mon côté, j’en profite pour avancer mon travail de master (je suis là pour ça quand même !). Et je dois dire que je suis assez satisfaite : j’ai terminé les entretiens avec les professionnels et viens de finir toutes les retranscriptions. Je commence actuellement l’analyse de toutes ces données. En parallèle, j’arrive au bout du chapitre théorique sur Madagascar, il me manque encore quelques références… et ça, je dirai que c’est le plus difficile ! Handicap International m’a pas mal aidé de ce côté, mais le problème, c’est quand leur document mentionner d’autres études sans donner les références ! Me voilà obligée de retrouver les documents originaux pour noter la référence complète et là, ça se complique drôlement… J’ai déjà visité les bureaux de l’UNICEF (bien organisé, j’ai tout de suite trouvé ce que je voulais), mais quand il s’agit d’une étude du Ministère de la santé, il faut plus de patience ! Iando m’a aidé en faisant appel à un de ces amis qui travaille là-bas (ah, les richesses du réseau social !) qui nous a orienté vers un autre bureau qui nous a renvoyé au bâtiment d’à côté, qui nous a indiqué un autre bureau, dans un autre quartier, qui nous a renvoyé aux archives nationales (dont les plus récentes ont été brûlée lors des événements de 2009, pratique…), qui nous a conseillé de retourner dans le premier bureau… ! Là on nous a finalement dit que c’était peut-être le bon endroit mais que la personne que nous cherchions était déjà partie (il était 15h30…). Bref, c’est pas encore gagné !
A côté de cela, je suis allée à la bibliothèque universitaire pour trouver d’autres documents. Là-bas aussi il a fallu faire plusieurs bureaux pour trouver la personne qui me donnerait l’autorisation d’entrer dans la bibliothèque, mais ça en valait la peine puisqu’après, elle a fait toutes les recherches pour moi ! Cela m’a bien simplifié la vie parce qu’elle avait accès au catalogue informatique contrairement aux étudiants qui utilisent les bonnes vieilles méthodes : la recherche sur fiches… pour ceux qui comme moi n’avait jamais vu ça, voilà comment ça se présente :
On ouvre le tiroir et on cherche le mot-clé voulu parmi les fiches classées par ordre alphabétique. On obtient ainsi le titre du livre et le numéro de référence, c’est simple non ?
Foire du lait
Le dimanche, il n’y a pas toujours beaucoup de choses à faire à Tana… Comme ailleurs, la plupart des choses sont fermées (sauf les églises bien sûr !), alors les gens s’occupent comme ils peuvent : karaoké (les malgaches adorent ça ! et ils chantent souvent très bien… de quoi être un peu complexé !), sport (par exemple basket sous un soleil tapant), organisation d’un combat de coq (ça rassemble les foules, je vous assure ! avec paris sur le vainqueur !) ou simplement sortir boire un verre ou se promener avec des amis.
En ce qui nous concerne, nous allons souvent rendre visite à la famille de Iando ce jour-là. Mais dimanche passé, nous avons changé de programme pour nous rendre à la foire du lait dans la banlieue de Tana ! Il s’agissait d’une grande réunion de tous les producteurs de lait, de yogourt, de beurre, de fromage ou encore de glaces de la région mais aussi d’autres provinces de Madagascar. A la clé, pas mal de dégustation de fromages de toutes sortes et de yogourts maison. Il faut dire qu’ici, depuis la disparition de l’industrie Tiko (qui appartenait à l’ancien président), les bons produits laitiers se font rares, il vaut mieux donc s’adresser directement à des petits producteur, mais encore faut-il en connaître !
Là-bas, nous avons vu de tout, mais en général, les fromages étaient bons ! Et nous nous sommes régalé des délicieux sorbets (il ne me semble pas qu’il y ait beaucoup de produit laitier dans les sorbets, mais bon, c’était bon, alors on ne se plaint pas !). Nous sommes repartis avec une petite provision et la satisfaction d’avoir passé un bon dimanche après-midi ! Une petite photo souvenir : je n’ai pas pu m’empêcher en voyant ce magnifique gruyère local… avec des trous !
En ce qui nous concerne, nous allons souvent rendre visite à la famille de Iando ce jour-là. Mais dimanche passé, nous avons changé de programme pour nous rendre à la foire du lait dans la banlieue de Tana ! Il s’agissait d’une grande réunion de tous les producteurs de lait, de yogourt, de beurre, de fromage ou encore de glaces de la région mais aussi d’autres provinces de Madagascar. A la clé, pas mal de dégustation de fromages de toutes sortes et de yogourts maison. Il faut dire qu’ici, depuis la disparition de l’industrie Tiko (qui appartenait à l’ancien président), les bons produits laitiers se font rares, il vaut mieux donc s’adresser directement à des petits producteur, mais encore faut-il en connaître !
Là-bas, nous avons vu de tout, mais en général, les fromages étaient bons ! Et nous nous sommes régalé des délicieux sorbets (il ne me semble pas qu’il y ait beaucoup de produit laitier dans les sorbets, mais bon, c’était bon, alors on ne se plaint pas !). Nous sommes repartis avec une petite provision et la satisfaction d’avoir passé un bon dimanche après-midi ! Une petite photo souvenir : je n’ai pas pu m’empêcher en voyant ce magnifique gruyère local… avec des trous !
lundi 16 mai 2011
Quand à 7h30…
- on est levé depuis 2h
- on a préparé un bon petit-déjeuner (riz, œuf, fromage et du thé… thé à la malgache : il s’agit de faire infuser de la citronnelle ou de la cannelle, donc pas de véritable thé dans cette histoire !)
- on a fait la vaisselle et un peu de ménage pendant qu’on y est
- on s’est douché, coiffé et habillé
- on a été acheter du pain et du beurre pour se préparer une petite collation… eh oui, l’épicerie du coin est déjà ouverte à 6h ! (pour l’anecdote : ici le beurre s’achète comme beaucoup d’autres choses : en petit morceau ! Il suffit de dire le prix qu’on veut payer et on reçoit un petit cube de beurre de la taille correspondante, à transporter dans un papier ! Remarque, quand on a pas de frigo, c’est mieux d’acheter par petite quantité !)
- on a fait le lit et débarrassé la table qui sert de table pour manger, pour poser tout ce qui traîne et accessoirement pour travailler ;-)
… alors on peut commencer sa journée !
Bonne journée à tous !
- on a préparé un bon petit-déjeuner (riz, œuf, fromage et du thé… thé à la malgache : il s’agit de faire infuser de la citronnelle ou de la cannelle, donc pas de véritable thé dans cette histoire !)
- on a fait la vaisselle et un peu de ménage pendant qu’on y est
- on s’est douché, coiffé et habillé
- on a été acheter du pain et du beurre pour se préparer une petite collation… eh oui, l’épicerie du coin est déjà ouverte à 6h ! (pour l’anecdote : ici le beurre s’achète comme beaucoup d’autres choses : en petit morceau ! Il suffit de dire le prix qu’on veut payer et on reçoit un petit cube de beurre de la taille correspondante, à transporter dans un papier ! Remarque, quand on a pas de frigo, c’est mieux d’acheter par petite quantité !)
- on a fait le lit et débarrassé la table qui sert de table pour manger, pour poser tout ce qui traîne et accessoirement pour travailler ;-)
… alors on peut commencer sa journée !
Bonne journée à tous !
lundi 9 mai 2011
Anniversaire
Merci pour tous les vœux que vous m’avez envoyé, cela m’a beaucoup touchée et j’ai bien pensé à vous tous en cette journée un peu particulière pour moi ! Qui aurait pu dire à mes 20 ans que je fêterai la prochaine grande étape à l’autre bout du monde ? Pas moi en tout cas !
Pour mon anniversaire, Iando a été aux petits soins pour moi. Il est rentré de son travail à midi avec joli bouquet de roses et un délicieux gâteau au chocolat ! Ca peut sembler banal, mais pour Madagascar, ça ne l’est pas ! D’habitude ici ce qui compte dans le gâteau c’est qu’il soit le plus grand possible (au détriment de la qualité, à mon goût) et débordant de sucre et de crème ! Quand aux fleurs, on ne peut pas dire qu’il y a des fleuristes à tous les coins de rue, comme en Suisse ! J’étais donc d’autant plus touchée de l’attention.
Pour la soirée, nous sommes allés manger dans un petit restaurant chinois et ensuite, faute de cinéma (il y en a, mais le genre de film qui passe ne me passionne pas vraiment en général, le genre film d’action western ou policier qu’ils vont chercher je ne sais où parce que je ne les ai jamais vu nul part ailleurs qu’à Madagascar !), donc nous sommes acheté un DVD (à ce niveau par contre on trouve tout ! et parfois même en avant première !) et avons fait notre soirée cinéma privée, la sortie avec les amis étant prévue le vendredi soir !
Pour la petite anecdote, je ne sais pas si c’était écrit sur mon front que c’était un jour spécial pour moi mais quand on est sorti, j’ai eu droit à des remarques plus originales que d’habitude : « mademoiselle lé vahaza » au lieu de l’habituel, « vahaza ! » (pour les non initiés, c’est comme ça que tous étrangers s’appellent ici !). Et un gars qui en me voyant, m’a assuré que j’étais un mannequin comme dans les magazines mais en chair et en os ! Ce à quoi j’ai répondu qu’il avait dû oublier ses lunettes…! On est jamais au bout de ses surprises par ici !
Pour mon anniversaire, Iando a été aux petits soins pour moi. Il est rentré de son travail à midi avec joli bouquet de roses et un délicieux gâteau au chocolat ! Ca peut sembler banal, mais pour Madagascar, ça ne l’est pas ! D’habitude ici ce qui compte dans le gâteau c’est qu’il soit le plus grand possible (au détriment de la qualité, à mon goût) et débordant de sucre et de crème ! Quand aux fleurs, on ne peut pas dire qu’il y a des fleuristes à tous les coins de rue, comme en Suisse ! J’étais donc d’autant plus touchée de l’attention.
Pour la soirée, nous sommes allés manger dans un petit restaurant chinois et ensuite, faute de cinéma (il y en a, mais le genre de film qui passe ne me passionne pas vraiment en général, le genre film d’action western ou policier qu’ils vont chercher je ne sais où parce que je ne les ai jamais vu nul part ailleurs qu’à Madagascar !), donc nous sommes acheté un DVD (à ce niveau par contre on trouve tout ! et parfois même en avant première !) et avons fait notre soirée cinéma privée, la sortie avec les amis étant prévue le vendredi soir !
Pour la petite anecdote, je ne sais pas si c’était écrit sur mon front que c’était un jour spécial pour moi mais quand on est sorti, j’ai eu droit à des remarques plus originales que d’habitude : « mademoiselle lé vahaza » au lieu de l’habituel, « vahaza ! » (pour les non initiés, c’est comme ça que tous étrangers s’appellent ici !). Et un gars qui en me voyant, m’a assuré que j’étais un mannequin comme dans les magazines mais en chair et en os ! Ce à quoi j’ai répondu qu’il avait dû oublier ses lunettes…! On est jamais au bout de ses surprises par ici !
Visite d’un centre pour enfants atteints d’autisme
Hier, j’ai réalisé mes premiers entretiens pour mon mémoire. Pour cela, je suis allée dans une école qui accueille des enfants atteints d’autisme. Je me réjouissais beaucoup de cette visite parce que cela m’intéressait de voir comment ces enfants étaient pris en charge à Madagascar. Pendant quelques instants je me suis retrouvée dans mon univers, c’était fascinent de voir qu’à des milliers de kilomètre de la Suisse, on puisse retrouver la même méthodologie de travail et encore plus frappant, le même état d’esprit parmi les éducateurs et enseignants ! Bien sûr, les moyens ne sont pas les mêmes, mais j’ai retrouvé la méthode TEACCH et la responsable m’a même parlé d’ ABA et de PECS ! Ceux qui connaissent l’autisme savent que ce sont les dernières méthodes utilisées pour offrir une prise en charge adaptée aux enfants autistes. A titre d’exemple, voici le panneau utilisé chaque matin pour l’accueil… on pourrait le trouver dans n’importe quelle classe spécialisée en Suisse !
Là-bas, j’ai rencontré 12 enfants pris en charge par une enseignante, une éducatrice et une stagiaire. Les entretiens avec ces personnes m’ont donné un aperçu de l’ambiance de travail là-bas : l’attitude positive face aux capacités de ces enfants, la recherche de progrès, aussi minimes soient-ils et l’idée d’une prise en charge globale autant scolaire qu’éducative.
Bref, cette visite était très enrichissante, non seulement pour les entretiens que j’ai pu réaliser mais aussi pour la rencontre avec les professionnels, les discussions, les enfants etc. C’est vraiment du bon travail ce qu’ils font là-bas !
Là-bas, j’ai rencontré 12 enfants pris en charge par une enseignante, une éducatrice et une stagiaire. Les entretiens avec ces personnes m’ont donné un aperçu de l’ambiance de travail là-bas : l’attitude positive face aux capacités de ces enfants, la recherche de progrès, aussi minimes soient-ils et l’idée d’une prise en charge globale autant scolaire qu’éducative.
Bref, cette visite était très enrichissante, non seulement pour les entretiens que j’ai pu réaliser mais aussi pour la rencontre avec les professionnels, les discussions, les enfants etc. C’est vraiment du bon travail ce qu’ils font là-bas !
lundi 2 mai 2011
… et Ranomafana
Mardi matin, nous avons repris la route, direction du petit village de Ranomafana à l’Est de Fianaranstoa (à 60 km), réputé pour sa source thermale et les bains chauds qu’elle approvisionne. Nous avions l’intention d’en profiter dès l’après-midi mais c’était sans compter quelques imprévus à la malgache : arrivés là-bas, on nous annonce que la piscine est fermée pour nettoyage parce qu’il y a eu énormément de monde pendant les fêtes de Pâques. Demain elle sera ouverte. Bon, voyons le bon côté des choses, comme ça on aura une piscine toute propre, ce qui est vraiment appréciable ici ! Donc changement de programme : un guide nous propose de nous emmener au parc national (la deuxième raison de notre venue ici) à quelques kilomètre de là, en nous assurant qu’on pouvait voir beaucoup plus de choses l’après-midi que le matin (d’habitude, il est recommandé de visiter les parcs le matin pour avoir plus de chance de voir les lémuriens…). Etant donné notre situation (les bains sont fermés, rien d’autre à faire au village…), nous acceptons. Nous partons donc sous le soleil pour la visite du parc. En effet, nous avons pu voir le hapa lémur doré, l’attraction principale du parc puisque cette espèce de lémurien ne vit qu’ici. Un peu plus loin, un lémurien nocturne perché dans son arbre et des étranges oiseaux nocturnes eux aussi mais qui dorment à même le sol, immobiles dans leur camouflage presque parfait ! La visite commence bien jusqu’à ce que… le ciel nous tombe sur la tête ! En quelques minutes, le ciel devient sombre, le tonnerre gronde et il commence à pleuvoir. Nous courrons dans la forêt (ce qui se révèle très acrobatique !) jusqu’à un abri. Nous sommes déjà trempé en y arrivant mais ce n’est rien par rapport à ce qui suit : une pluie torrentielle et même de la grêle ! Mieux vaut donc prendre son mal en patience et attendre que ça passe ! Heureusement, au bout de 15 minutes environ, la pluie faiblit. Le guide nous propose de continuer la visite, mais trempés, nous préférons rentrer pour éviter de finir au fond du lit !
Le hapa lémur doré
Sorte de hiboux, dormant par terre
Le lendemain, les surprises continuent ! En nous rendant aux bains, nous découvrons une piscine vide en train d’être nettoyée ! En fait, nous dit-on, le personnel avait pris congé la veille parce qu’ils avaient eu beaucoup de travail avec les fêtes et le nettoyage commence aujourd’hui ! Nous qui avions prévu de repartir pour Fianarantsoa l’après-midi même, nous voici un peu embêtés ! Nous hésitons, mais quand même, nous sommes venus ici pour les bains, ce serait bête de repartir sans les avoir essayés ! Nous décidons donc de prolonger notre séjour et de rentrer le lendemain. Mais que faire toute la journée ici ? nous ne restons pas longtemps sans idée grâce à la rencontre d’un Français qui passait par là (le hasard … !) avec son guide malgache. Ils sont en route pour un petit hameau à un kilomètre d’ici, où quelqu’un leur a proposé d’assister à la fabrication artisanale du rhum ! Nous nous joignons donc à eux pour ce qui se révèlera être toute une expédition ! Première étape : au village même, la canne à sucre est coupée en rondelles avant d’être mise au fond d’un trou et pillée avec quelques herbes pour aromatiser le rhum. Elle y reste pendant une semaine pour fermenter. Deuxième étape, loin des regards, au fond de la forêt, nous découvrons une distillerie, version traditionnelle : un fût servant de marmite d’où sort un tuyau qui passe dans la rivière pour refroidir et au bout un entonnoir et une bouteille pour récupérer le rhum encore chaud ! Difficile à décrire, mais le tout est bien réfléchi et tout en matériaux de récupération ! Nous goûtons donc au rhum fraîchement sorti de l’ « usine » et passons un bon moment avec les propriétaires de l’installation qui nous décrivent avec passion toutes les étapes de la fabrication ! De retour au village, nous sommes invités par le reste de la famille à déguster… du ruhm bien sûr mais aussi une spécialité tanala (= ceux des forêts) : manioc et bananes encore vertes sautées au fines herbes (salées donc). Pour couronner le tout, le retour à notre hôtel se fait en pirogue qui prend l’eau ! Bref, une journée où nous ne nous sommes pas ennuyés !
Le jour suivant : les bains, enfin ! Mais pas n’importe comment, réveil à 4h du matin, on frappe à la porte du gardien et hop, quelques minutes plus tard, nous voici dans l’eau chaude (toute propre !) à la belle étoile ! Mieux vaut venir de bonne heure (nous n’étions même pas les premiers !) parce que l’eau est bonne chaude alors quand le soleil tape (dès 8h !), ça se transforme en sauna ! Résultat, à 7h30, nous avions fini de nous baigner et prêts à repartir vers Fianarantsoa ! Mais ça en valait la peine, une belle expérience et nous ne regrettons pas d’avoir prolongé notre séjour là-bas.
Le chemin du retour vers Tana est à l’image du reste du séjour… pleins de petits imprévus ! D’abord pour aller à Fianarantsoa, il faut attendre qu’un taxi-brousse passe en espérant qu’il y a de la place (du premier coup, nous avons de la chance !). Là-bas, nous refusons le taxi-brousse prêt à partir parce qu’un ami nous avait dit qu’il était sur le point de partir pour Tana en voiture (plus confortable !). Nous attendons donc… une demie-heure devient une heure, puis deux, puis trois ! On apprend qu’en fait il cherche une pièce pour réparer sa voiture ! Nous renonçons donc et réservons des « bonnes places » dans un taxi-brousse du soir. Départ prévu à 18h. Problème, il manque trois personnes qui ont réservés mais ne sont pas là… Elles arrivent finalement… à 20h ! Et nous voilà partis pour un peu plus de 9h de route pour remonter à Tana. Sans incident cette fois, nous arrivons au petit matin à Tana ! Fatigués mais contents de nos vacances !
Le hapa lémur doré
Sorte de hiboux, dormant par terre
Le lendemain, les surprises continuent ! En nous rendant aux bains, nous découvrons une piscine vide en train d’être nettoyée ! En fait, nous dit-on, le personnel avait pris congé la veille parce qu’ils avaient eu beaucoup de travail avec les fêtes et le nettoyage commence aujourd’hui ! Nous qui avions prévu de repartir pour Fianarantsoa l’après-midi même, nous voici un peu embêtés ! Nous hésitons, mais quand même, nous sommes venus ici pour les bains, ce serait bête de repartir sans les avoir essayés ! Nous décidons donc de prolonger notre séjour et de rentrer le lendemain. Mais que faire toute la journée ici ? nous ne restons pas longtemps sans idée grâce à la rencontre d’un Français qui passait par là (le hasard … !) avec son guide malgache. Ils sont en route pour un petit hameau à un kilomètre d’ici, où quelqu’un leur a proposé d’assister à la fabrication artisanale du rhum ! Nous nous joignons donc à eux pour ce qui se révèlera être toute une expédition ! Première étape : au village même, la canne à sucre est coupée en rondelles avant d’être mise au fond d’un trou et pillée avec quelques herbes pour aromatiser le rhum. Elle y reste pendant une semaine pour fermenter. Deuxième étape, loin des regards, au fond de la forêt, nous découvrons une distillerie, version traditionnelle : un fût servant de marmite d’où sort un tuyau qui passe dans la rivière pour refroidir et au bout un entonnoir et une bouteille pour récupérer le rhum encore chaud ! Difficile à décrire, mais le tout est bien réfléchi et tout en matériaux de récupération ! Nous goûtons donc au rhum fraîchement sorti de l’ « usine » et passons un bon moment avec les propriétaires de l’installation qui nous décrivent avec passion toutes les étapes de la fabrication ! De retour au village, nous sommes invités par le reste de la famille à déguster… du ruhm bien sûr mais aussi une spécialité tanala (= ceux des forêts) : manioc et bananes encore vertes sautées au fines herbes (salées donc). Pour couronner le tout, le retour à notre hôtel se fait en pirogue qui prend l’eau ! Bref, une journée où nous ne nous sommes pas ennuyés !
Le jour suivant : les bains, enfin ! Mais pas n’importe comment, réveil à 4h du matin, on frappe à la porte du gardien et hop, quelques minutes plus tard, nous voici dans l’eau chaude (toute propre !) à la belle étoile ! Mieux vaut venir de bonne heure (nous n’étions même pas les premiers !) parce que l’eau est bonne chaude alors quand le soleil tape (dès 8h !), ça se transforme en sauna ! Résultat, à 7h30, nous avions fini de nous baigner et prêts à repartir vers Fianarantsoa ! Mais ça en valait la peine, une belle expérience et nous ne regrettons pas d’avoir prolongé notre séjour là-bas.
Le chemin du retour vers Tana est à l’image du reste du séjour… pleins de petits imprévus ! D’abord pour aller à Fianarantsoa, il faut attendre qu’un taxi-brousse passe en espérant qu’il y a de la place (du premier coup, nous avons de la chance !). Là-bas, nous refusons le taxi-brousse prêt à partir parce qu’un ami nous avait dit qu’il était sur le point de partir pour Tana en voiture (plus confortable !). Nous attendons donc… une demie-heure devient une heure, puis deux, puis trois ! On apprend qu’en fait il cherche une pièce pour réparer sa voiture ! Nous renonçons donc et réservons des « bonnes places » dans un taxi-brousse du soir. Départ prévu à 18h. Problème, il manque trois personnes qui ont réservés mais ne sont pas là… Elles arrivent finalement… à 20h ! Et nous voilà partis pour un peu plus de 9h de route pour remonter à Tana. Sans incident cette fois, nous arrivons au petit matin à Tana ! Fatigués mais contents de nos vacances !
Petites vacances à Fianarantsoa…
Nous avons profité des vacances de Pâques pour partir quelques jours dans une autre région des Hautes-Terres, au sud de Tana. Le samedi avant Pâques nous nous sommes donc embarqué dans un taxi-brousse pour nous retrouver quelques 400km plus loin et 9h plus tard, dans une charmante petite ville : Fianarantsoa. Nous y avons passé le dimanche et le lundi à flâner dans la ville en compagnie d’un ami de Iando qui habite là-bas et de sa bande. Ambiance détendue et festive, ballades en ville la journée, grillades le soir, le tout arrosé d’un peu de rhum malgache (comme pour toutes les fêtes ici !)… Malheureusement, comme nous y étions pendant des jours fériés, nous n’avons pas pu visiter certaines choses, comme par exemple, un monastère célèbre pour sa fabrication de vin (les seules vignes de Madagascar se trouvent dans cette région !). Mais ces deux jours étaient bien agréables pour changer un peu d’air et de trouer un peu de calme, loin de l’agitation constante de Tana !
Vue de Fianaranstoa
L’entrée du monastère que nous n’avons pas pu visiter :-(
Dimanche de Pâques : les enfants qui jouent devant la gare
Vue de Fianaranstoa
L’entrée du monastère que nous n’avons pas pu visiter :-(
Dimanche de Pâques : les enfants qui jouent devant la gare
vendredi 22 avril 2011
Les choses avancent… lentement mais sûrement
Ces derniers jours, j’ai été plusieurs fois confrontée à la différence culturelle dans la façon de gérer les choses… La technologie remplacée par le réseau social… c’est ce qu’une personne qui a été habiter pendant une année à Cuba (envoyé du DM) disait… Je l’expérimente aussi ici ! Si en Suisse, on peut grâce à internet, connaître les horaires d’ouverture de chaque bureau, savoir directement si le livre recherché se trouve bien en ce moment à la bibliothèque ou encore localiser rapidement l’endroit où l’on doit se rendre pour obtenir telle information ou se procurer tel objet, ici, tout passe par le réseau social… Avec les bonnes et les mauvaises surprises ! Les mauvaises… comme les horaires ne sont pas affichés, certains les modulent à leur guise : Iando devait rencontré le directeur d’une école pour un futur travail, après avoir téléphoné, on lui a dit qu’il serait là tel jour, mais quand nous y sommes allés (à 10h du matin), il était déjà parti. Le lendemain (nous y étions cette fois à 7h45), il n’est pas venu… Apparemment, c’est normal, tout le monde vit avec et le fait de devoir faire 45min de trajet deux jours de suite, sans succès ne pose pas de problème… Mais il y a aussi beaucoup de bonnes choses : les gens répondent volontiers à mes questions, m’aident à trouver ce que je cherche puisqu’il n’y a pas d’autres moyens ! Par exemple : je me suis rendue hier à Handicap International pour demander où je pouvais obtenir de la documentation pour mon mémoire. Là une dame m’a tout de suite accueillie et après avoir demandé ce qui m’intéressait elle a été elle-même chercher les documents qui se rapportaient à mon sujet ! De même, en visitant une institution, la directrice m’a tout de suite dit que s’il me manquait des adresses pour mes entretiens, je n’avais qu’à lui demander, qu’elle donnerais une liste etc.
Donc : pour obtenir une info, la solution : téléphoner à un ami, interroger quelqu’un dans la rue, son voisin, une connaissance plus ou moins éloignée qui te recommande de contacter son ami qui… Mieux vaut avoir un bon réseau social ! Pour acheter un frigo ? Avoir un ami frigoriste bien sûr ! Pour l’histoire du frigo, on voulait en acheter un petit, avec la chaleur, c’est pratique de pouvoir garder des choses au frais (ici, le frigo ne fait de loin pas partie de l’équipement de base des maisons, les gens achètent leur nourriture au jour le jour et il n’y a pas souvent de restes…). Donc on commence par faire la tournée des magasins pour comparer les prix et les marques, jusque là, la démarche semble normale… Mais Iando a autre une idée : son ami frigoriste ! Un coup de téléphone et voilà cet ami en quête d’un frigo pour nous ! Pas encore de succès, mais avec un peu de patience on obtiendra quelque chose avec un bon rapport qualité-prix !
Donc voilà, les choses avancent, lentement, parfois il faut s’y reprendre à plusieurs fois, mais on avance ! Dans la recherche pour mon mémoire, dans les compléments d’aménagement de notre studio, dans la vie de tous les jours… Et pour l’histoire de la valise, j’ai fini par l’obtenir ! A force de téléphoner tous les jours pour savoir où elle se trouvait, elle a fini par arriver à Tana ! Il a fallu aller à l’aéroport, passer par différents bureaux, signer des registres, mais elle est là, intact et avec tout son contenu : tout est bien qui fini bien.
Donc : pour obtenir une info, la solution : téléphoner à un ami, interroger quelqu’un dans la rue, son voisin, une connaissance plus ou moins éloignée qui te recommande de contacter son ami qui… Mieux vaut avoir un bon réseau social ! Pour acheter un frigo ? Avoir un ami frigoriste bien sûr ! Pour l’histoire du frigo, on voulait en acheter un petit, avec la chaleur, c’est pratique de pouvoir garder des choses au frais (ici, le frigo ne fait de loin pas partie de l’équipement de base des maisons, les gens achètent leur nourriture au jour le jour et il n’y a pas souvent de restes…). Donc on commence par faire la tournée des magasins pour comparer les prix et les marques, jusque là, la démarche semble normale… Mais Iando a autre une idée : son ami frigoriste ! Un coup de téléphone et voilà cet ami en quête d’un frigo pour nous ! Pas encore de succès, mais avec un peu de patience on obtiendra quelque chose avec un bon rapport qualité-prix !
Donc voilà, les choses avancent, lentement, parfois il faut s’y reprendre à plusieurs fois, mais on avance ! Dans la recherche pour mon mémoire, dans les compléments d’aménagement de notre studio, dans la vie de tous les jours… Et pour l’histoire de la valise, j’ai fini par l’obtenir ! A force de téléphoner tous les jours pour savoir où elle se trouvait, elle a fini par arriver à Tana ! Il a fallu aller à l’aéroport, passer par différents bureaux, signer des registres, mais elle est là, intact et avec tout son contenu : tout est bien qui fini bien.
vendredi 15 avril 2011
Réacclimatation
Il ne faut pas seulement se réhabituer au climat, mais à toute la façon de vivre d’ici ! La nourriture, le rythme des journées, les embouteillages… Mais je retrouve aussi beaucoup de belles choses : l’accueil chaleureux de malgaches, la philosophie de vie plus zen, la convivialité…
Je suis allée rendre visite aux sourds du centre Tànana Mirana, tout à l’air de bien se passer de ce côté. Ils préparent une démonstration de karaté et de danse qu’ils vont présenter dimanche à Antsirabe (une ville au sud de Tana), puis ce sera les vacances de Pâques pendant deux semaines.
J’ai assisté aux cours de danse de Iando dans ces deux écoles : pas facile avec 30 gamins de maternelle dans une petite salle ! Mais au final, tout se passe bien et tout le monde est content ! Impressionnant de visiter les classes là-bas : environ 30 élèves par classe pour ce qui correspond à l’école enfantine, voire la garderie ! Et ce ne sont pas nos classes avec leurs coins jeux et leur super matériel pédagogique. Ici il y a tout juste la place pour des bancs et des tables pour les élèves, des stylos et des cahiers et les ardoises pour s’exercer !
Du côté de mon mémoire de master, les choses se mettent gentiment en place : j’ai une liste de personnes à contacter, la traduction du questionnaire est programmée et les entretiens pourront normalement débuter juste après les vacances de Pâques. D’ici là, un peu de recherche de documentation prévue la semaine prochaine (je profite que Iando soit en vacances pour qu’il puisse me montrent les différentes bibliothèques).
Voilà pour mes activités par ici ! Je vous tiendrai au courant de la suite des événements !
Je suis allée rendre visite aux sourds du centre Tànana Mirana, tout à l’air de bien se passer de ce côté. Ils préparent une démonstration de karaté et de danse qu’ils vont présenter dimanche à Antsirabe (une ville au sud de Tana), puis ce sera les vacances de Pâques pendant deux semaines.
J’ai assisté aux cours de danse de Iando dans ces deux écoles : pas facile avec 30 gamins de maternelle dans une petite salle ! Mais au final, tout se passe bien et tout le monde est content ! Impressionnant de visiter les classes là-bas : environ 30 élèves par classe pour ce qui correspond à l’école enfantine, voire la garderie ! Et ce ne sont pas nos classes avec leurs coins jeux et leur super matériel pédagogique. Ici il y a tout juste la place pour des bancs et des tables pour les élèves, des stylos et des cahiers et les ardoises pour s’exercer !
Du côté de mon mémoire de master, les choses se mettent gentiment en place : j’ai une liste de personnes à contacter, la traduction du questionnaire est programmée et les entretiens pourront normalement débuter juste après les vacances de Pâques. D’ici là, un peu de recherche de documentation prévue la semaine prochaine (je profite que Iando soit en vacances pour qu’il puisse me montrent les différentes bibliothèques).
Voilà pour mes activités par ici ! Je vous tiendrai au courant de la suite des événements !
Bien arrivée à Tana
Enfin quelques nouvelles de Tana ! Tout d’abord, j’ai fait bon voyage, tout se passe comme prévu, seul souci : à l’arrivée une de mes valises ne m’a pas suivie ! Elle est restée à Paris (c’est déjà mieux que si elle avait été envoyée je ne sais où !). On m’annonce que je peux la récupérer le lendemain matin. Bon. Lundi matin, pas de nouvelles… j’appelle : ah non, elle n’est pas encore arrivée, elle viendra avec le vol de mercredi, puis de jeudi, finalement, nous sommes vendredi et elle devrait arriver ce soir ! On verra bien ! J’espère quand même… Il m’ont assuré qu’elle n’était pas perdue mais juste en attente à Paris : « c’est juste une question de transfert » Hum… transfert de quelques milliers de kilomètres mais à part ça… Heureusement, j’ai ma première valise et tout ce qu’il me faut pour le moment, donc ne pas trop se plaindre ! La seule chose qui me manque pour l’instant c’est mon maillot de bain ! Eh oui, ici aussi le réchauffement climatique fait des drôles de choses : alors qu’on devrait commencer l’hiver (sec et frais), il fait encore très chaud (dans les 25°) et surtout humide ! Je m’habitue gentiment mais un petit tour à la piscine me ferait le plus grand bien !
jeudi 7 avril 2011
Proche du départ...
Me voilà à nouveau sur le point de partir! Un peu sur les chapeaux de roue: un examen le mardi, un stage jusqu'au vendredi et dimanche: le grand départ! Un peu le stress donc, pas le temps pour revoir tous les gens que j'aurais voulu, mais bon ce n'est que partie remise, dans 3 mois je serai à nouveau parmi vous!
En effet, pour ceux qui ne sont pas au courant de mon petit programme, je pars dimanche pour deux mois et demi (jusqu'au 30 juin). J'y vais pour faire des entretiens avec des enseignants spécialisés malgaches dans le cadre de mon mémoire de master sur les représentations du handicap à Madagascar. Ensuite je reviens passer l'été en Suisse pour rédiger la fin de mon mémoire. Et après?? je n'ai pas encore la réponse définitive, mais mon projet serait de repartir fin octobre pour aller travailler une année à Madagascar! A voir si ça se concrétise!
En attendant, j'essaierai de vous donner le plus régulièrement possible des nouvelles de mon séjour sur l'île rouge! N'hésitez pas à mettre des commentaires, c'est encourageant de voir qu'il y a des gens qui passent par ici!
Bonne lecture et bonne continuation à vous tous!
En effet, pour ceux qui ne sont pas au courant de mon petit programme, je pars dimanche pour deux mois et demi (jusqu'au 30 juin). J'y vais pour faire des entretiens avec des enseignants spécialisés malgaches dans le cadre de mon mémoire de master sur les représentations du handicap à Madagascar. Ensuite je reviens passer l'été en Suisse pour rédiger la fin de mon mémoire. Et après?? je n'ai pas encore la réponse définitive, mais mon projet serait de repartir fin octobre pour aller travailler une année à Madagascar! A voir si ça se concrétise!
En attendant, j'essaierai de vous donner le plus régulièrement possible des nouvelles de mon séjour sur l'île rouge! N'hésitez pas à mettre des commentaires, c'est encourageant de voir qu'il y a des gens qui passent par ici!
Bonne lecture et bonne continuation à vous tous!
Inscription à :
Articles (Atom)