Je vous ai déjà parlé je crois des taxi-be, les fameux bus qui me permettent de parcourir la ville à moindre prix, mais à condition d’avoir le temps… et la patience ! Le taxi-be est toute une aventure en soi… et quand on regarde par la fenêtre voilà ce que ça donne…
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
1 commentaire:
C'est toujours un plaisir de te lire et te suivre un peu à distance ;-)
A lire ce dernier article, je me suis évadée à nouveau quelques instant en taxi-be avec vous ;-)! Ta description est très réelle et touchante...
Bisous et tous mes voeux pour ces fêtes de fin d'année!!!!
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