jeudi 29 janvier 2009

Agitation...

Ceux qui suivent les informations du monde le savent sûrement, Madagascar traverse en ce moment une période difficile… Je ne vais pas me lancer dans une grande explication politique parce que les journaux le font bien mieux que moi. Mais voici quelques nouvelles tout de même qui, j’espère, vous rassureront à mon sujet.
Depuis mardi, les écoles sont fermées et il est recommandé de rester le plus possible chez soi, ce que je fais. La journée de mardi m’a parue très longue et j’avais peu d’informations étant donné que les radios sont en malgache… Par contre, le mercredi a passé beaucoup plus vite grâce à mes amis ici qui m’ont appelée ou même rendu visite. Je leur en suis vraiment très reconnaissante ! Grâce à eux j’ai passé un très bon après-midi étant donné les circonstances ! Merci aussi à eux pour le temps qu’ils ont pris à m’expliquer la situation et à me donner des conseils ! Le lundi soir je ne voulais pas croire un ami qui a dû m’emmener presque de force faire des provisions mais maintenant je lui en suis vraiment reconnaissante ! Cela m’évite de devoir sortir dans ces moments encore un peu agités… Mais pas de panique, la situation n’est pas catastrophique pour moi : je suis en sécurité, j’ai tout ce dont j’ai besoin et suis très bien entourée. Ce qui m’attriste est de penser que je ne reverrai peut-être pas avant mon départ les enfants et les éducateurs du centre mais je garde encore espoir ! Je suis également triste pour mes amis ici et pour le peuple malgache en général…. Parce que moi dans une semaine je m’envole pour la Suisse et serai loin de tous ces ennuis mais eux devront vivre avec alors que pour la plupart ils n’y sont pour rien…

Alors si vous pensez à moi, ayez aussi une petite pensée pour tous ces gens qui se retrouvent dans une situation vraiment difficile !

De mon côté, je pense bien à vous, remercie tous ceux qui m’écrivent ou me téléphonent et me réjouis de vous revoir, d’ici une semaine !

mercredi 21 janvier 2009

Déjà le 21 janvier !

Dans deux semaines exactement, ce sera mon dernier jour à Madagascar… Deux semaines… comme le temps passe ! Je sais déjà que je n’aurai pas le temps de faire tout ce dont j’aurais envie avant de partir… Mais d’un autre côté, tout ce que j’ai vu ici était vraiment merveilleux et je n’ai aucun regret. C’est une expérience inoubliable et je sais que je vais rentrer le cœur plein de souvenirs ! Je me réjouis de vous revoir et de pouvoir partager tout cela avec vous tous !
Quant à tout ce que je n’ai pas vu, ce sera peut-être le motif pour autre voyage… ! D’ailleurs ici les gens ne demandent pas : « est-ce que tu vas revenir ? » mais « alors, quand est-ce que tu reviens ? » L’avenir me le dira !

Et mon stage dans tout ça ?

A lire mon blog, on dirait que je ne fais que voyager et visiter, mais la vie au centre continue ! Il y a encore eu un spectacle de danse samedi passé auquel je n’ai malheureusement pas pu assister à cause de mes diverses occupations… Pour le reste, pas grand chose de nouveau, les enfants sont toujours aussi attachants (mais aussi un peu trop excités parfois !). Quand j’arrive au centre et que je les retrouve toujours souriants et plein d’énergie, impossible de ne pas trouver que la vie est belle !
J’ai commencé une série de photos de « la vie quotidienne ». Pour vous donner une idée, en voici un petit extrait :


Un des petits de la classe spéciale (celle où je suis) pendant une activité bricolage


Un jeune enfant IMC intrégré dans l’école d’à côté qui termine ses devoirs pendant la pause de midi


Le repas de midi avec au menu : riz rouge (comme toujours), salade de concombre, « pois ronds » et chouchou (mon légume préféré ici !)

Andasibe et la réserve spéciale Indri-indri

Samedi en fin d’après-midi, je retrouve Marie (une amie française qui travaille à Tana) à la gare routière. Le taxi-brousse qui doit nous emmené à Andasibe, un village à environ 3h de route de Tana est déjà là mais pas prêt de partir ! Comme toujours il faut attendre qu’il soit plein… Environ 1h30 plus tard, nous voici en route, de nuit et sous la pluie mais cela fait partie de l’aventure ! Il est presque 23h lorsque le taxi-brousse nous dépose à notre hôtel… Nous n’avons qu’une seule envie : dormir mais au matin nous admirons la beauté du cadre dans lequel sont installé les jolis bungalows de l’hôtel. Le tout est très bien aménagé, rien à dire !



Petite surprise pendant la nuit : nous entendons les cris de l’indri-indri, le fameux lémurien qui fait la réputation de la réserve. Son cri peut s’entendre à 3km et s’il chante la nuit, cela porte bonheur, tant mieux !
Au petit matin, nous partons donc visiter la réserve, accompagnée d’un guide vraiment très sympa (si vous allez là-bas, demandez Prosper !). La végétation est luxuriante dans cette forêt constamment humide. Nous y rencontrons entre autre, un petit hérisson, un serpent, des lémuriens marrons, des araignées-crabes et pour finir en beauté, une famille d’indri-indri. Ce sont les plus grands lémuriens de Madagascar et on ne les trouve que dans cette réserve. Sous nos yeux, toute une famille d’indri s’agite dans les branches en faisant des bonds impressionnants, à peine quelques mètres de nous ! C’est vraiment un beau spectacle !
Malheureusement mon appreil photo n’avait plus de batterie à ce moment-là mais quand j’aurai obtenu les photos de Marie, je vous les transmettrai !
Bref, nous ressortons enchantées de notre visite ! Il nous reste encore à retourner à Tana et pour cela, il faut se poster au bord de la route et attendre qu’un taxi-brousse passe en espérant qu’il reste de la place ! Evidemment, la pluie nous accompagne dans notre attente… (mais rien pendant la visite le matin alors ne nous plaignons pas !). Soulagement, quand un taxi-brousse accepte de nous prendre même s’il ne reste plus qu’une place (comme d’hab, on se sert un peu et c’est bon !). Il pleut encore lorsque nous arrivons à Tana, mais peu importe, nous avons passé un super week-end, cela en valait la peine !

Invitation

Samedi dernier, j’ai été invitée à dîner chez la famille Ramaholimihaso qui avait accueilli Larissa lors de ses séjours à Madagascar. J’ai eu la chance de rencontrer toute la famille dans leur belle maison, si agréable avec son jardin fleuri. Cela fait du bien de se retrouver dans ce petit îlot de verdure au milieu de Tana. Cela m’a fait très plaisir de pouvoir faire leur connaissance et j’ai passé de très agréables moments en leur compagnie. Je sais que certains d’entre eux passent de temps en temps sur ce blog et j’en profite donc pour les remercier chaleureusement pour leur accueil! Bonne continuation!

mardi 13 janvier 2009

L’Université de Tana

Dans le bus pour le Lémur-Parc, nous avons fait la connaissance de deux jeunes étudiants malgaches (frère et sœur). De retour à Tana, ils nous ont proposé de nous faire visiter l’université. Voilà donc comment les visites s’improvisent ici : c’est parti ! Ils nous ont donc fait une visite guidée des différentes facultés avec leurs salles de classes respectives. Le tout dans un site très verdoyant pour dire qu’il est dans la ville ! Les salles de cours ressemblent à ce qu’on peut trouver en Suisse, avec un peu de technologie en moins (retour au bon vieux tableau noir !). Par contre il y en a qui sont vraiment immense car dans certaines facultés, ils sont environ 1800 en première année ! De quoi avoir bien chaud en été !

Lémur-Parc

A une vingtaine de kilomètre de Tana se trouve un parc très bien aménagé pour voir des lémuriens. Là-bas les animaux sont en liberté. Ils peuvent sortir du parc mais comme ils sont nourris, ils n’ont pas vraiment d’intérêt à partir ! Il y a donc dans un espace assez restreint (1h de visite) beaucoup d’espèce différentes réunies. Ils sont évidemment habitué aux visites et prennent presque la pose pour les photos ! En voici donc deux espèces :


Le célèbre maki, emblème de Madagascar



Le lémurien danseur : très impressionnant quand il se déplace au sol en faisant des grands bons latéralement qui ressemblent à une danse.


A part cela, nous avons aussi vu quelques caméléons et lézards ainsi que des tortues. C’était une demi-journée fort sympathique qui nous a permis de sortir un peu de Tana. Cela fait du bien parfois de quitter la ville, de respirer l’air de la campagne, de traverser des petits villages et des magnifiques rizières !

mardi 6 janvier 2009

Le retour

Environ 9h de taxi-brousse, mais rien à voir avec le premier trajet. Ici ce sont des compagnies qui gèrent de façon un peu plus sérieuse les taxi-brousses. Du coup, chacun a son siège (il est d’ailleurs mieux de réserver à l’avance) et il y a plus ou moins un horaire (je dois dire que nous sommes arrivés tout à fait à l’heure à Tana !). Nous avons décidé de faire le trajet de jour et je ne regrette pas du tout parce que les paysages étaient vraiment magnifiques ! C’était d’ailleurs intéressant de voir l’évolution entre les paysages de la côte et la montée sur les hauts plateaux. En approchant Tana, nous avons traversés des rizières vraiment magnifique… j’ai tenté quelques photos, mais ce n’est pas facile en roulant !

Majunga

Même les Malgaches capables de se promener par 25°C en pull en laine le disent : à Majunga, il fait chaud ! Alors imaginez ce que ça donne pour deux pauvres vazaha habituées aux montagnes et à la neige… Pour survivre là-bas, il faut : une chambre avec ventilateur à plein régime, minimum deux douches par jour et surtout la plage ! Nous deux premières journées là-bas se sont déroulées sur la plage… ou plutôt dans la mer car même immobile et à l’ombre, il fait trop chaud ! Sans exagérer la mer devait être à 35°C au minimum… Il ne manquait plus que les bulles pour se croire dans un bain thermal ! Nous n’avons pas beaucoup nagé car il y avait beaucoup de vagues, mais nous pouvions y rester des heures sans bouger et sans avoir froid… mais attention aux insolations ! D’ailleurs, les Malgaches non plus ne nagent pas. Ils sont dans l’eau et discutent. Du coup c’était aussi l’occasion de faire des rencontres et de papoter en barbottant :)
Bon, à Majunga, il y a quand même des choses à voir, notamment un immense baobab vieux de « plusieurs centaines d’années » selon le guide:



Il y a aussi les quais avec une ambiance sympa, des gens assis qui discutent, des vendeurs ambulants. Cela ressemble beaucoup à Ouchy en été je trouve. D’ailleurs j’ai une fois dit à Cosette : « et si on allait au bord du lac ce soir ? »

Le troisième et dernier jour là-bas, nous avons quand même été un peu plus active : d’abord le marché d’artisanat. Que de tentations ! Nous avons dû nous forcer à partir avant de nous retrouver sans un sou ! Ensuite nous sommes allées à la piscine dans un grand hôtel. Magnifique : bassin olympique rempli d’eau de mer (filtrée bien sûr) à une agréable température de 30°C. Nous y serions restées toute la journée mais notre programme n’était pas fini : rendez-vous avec un chauffeur de taxi qui nous a emmené au cirque rouge : sorte de petite vallée entourée de parois dans les rouges-orangés et au fond de laquelle coulent une petite rivière qui nous conduit jusqu’à la mer. Jolie balade, surtout avec la lumière du coucher du soleil.

Jean-Pierre Calloque

C’est le nom du fameux bateau qui fait la traversée entre Nosy Be et Majunga. Nous avons eu de la chance car il ne fait le trajet qu’une fois par semaine et cela tombait très bien dans notre planning ! Nous sommes partis les 29 à 18h de Nosy Be et avons pu admirer un joli coucher de soleil sur la mer.
Nous avons navigué toute la nuit pour finalement arriver le lendemain à 16h. 22h de bateau, c’est long, surtout quand on a juste un siège (style siège d’avion) dans une grande salle avec les autres passagers. Heureusement nous n’étions pas très nombreux à bord et nous avons pu utiliser chacun plusieurs sièges pour nous coucher ! Au bout du compte j’ai assez bien dormi et le trajet a passé relativement vite !

Nosy Be

Peut-être le coin le plus touristique de Madagascar… Beaucoup d’Italiens (il y a un vol direct Milan-Nosy Be !) et de touristes d’un peu partout ! Dans le village où nous dormons, une rue entière est remplie de restaurants, d’hôtel, d’agences proposant des excursions et de magasins de souvenirs. Les seuls malgaches que nous croisons sont des serveurs ou des vendeurs ambulants… En fait, nous n’avions pas l’intention de venir à Nosy Be quand nous avons prévu nos vacances. Mais il se trouve que la route entre Diégo et Majunga (notre prochaine étape) est vraiment très mauvaise. Paradoxalement, il est plus facile de passer par Nosy Be et ensuite de prendre un bateau pour Majunga !
Nous avons donc passé deux jours sur cette île. Nous avons fait une excursion d’une journée sur deux plus petites îles à une trentaine de minute en bateau. Sur la première, nous avons visiter une réserve. A vrai dire, elle ressemblait plus à un zoo car la plupart des animaux (tortues, serpents) étaient dans des enclos. Quand aux lémuriens, ils étaient tellement habitués aux touristes qu’ils leur sautaient sur les épaules pour autant qu’on leur donne un petit bout de banane ! Au moins, cette fois j’ai pu les voir de près !


Un caméléon


Le maki et moi :)

Sur la deuxième île, nous avons pu faire un peu de plongée avec masque et tuba (malheureusement, pas vu de tortues de mer mais quelques beaux poissons) puis monter sur un phare pour admirer la vue sur Nosy Be et les îles environnantes.


La vue depuis le phare et avec la plage où nous nous sommes baignés !

Nous avons ensuite partagé un repas sur la plage avec des touristes italiens et chinois. Les conversations dans un mélange de français, d’italien, de malgache et de chinois ont créé une ambiance vraiment sympa !
Notre deuxième jour là-bas a été beaucoup plus calme : un petit tour dans un marché pour acheter quelques épices, une pause au cyber café, une glace sur une terrasse et finalement à 17h, embarquement pour la grande traversée jusqu’à Majunga !

Le taxi-brousse

Nous passons encore la journée du 26 à Ramena. Nous avions l’intention de visiter 3 baies très jolies paraît-il, mais la chaleur était telle qu’une fois arrivée à la première (après 1h30 de marche quand même !) nous décidons de nous baigner puis de rentrer. Pas le courage de marcher encore sous ce soleil de plomb ! Mais tout de même, la balade nous aura permis de passer par le Cap Miné et de voir la mer d’Emeraude depuis la terre. Ce soir-là, nous passons la nuit à Diégo car c’est de là que nous partirons le lendemain pour Nosy Be.
Le 27 décembre, nous prenons donc le taxi-brousse direction Ankify, port d’embarquement pour l’île de Nosy Be. En théorie, 5h de route, en pratique nous mettrons 6h30… Imaginez un minibus de 15 places, mettez-y 22 personnes plus 3 petits enfants sur les genoux de leur mère et comptez 5h sur une route en assez bonne état mais avec pas mal de trous quand même, vous obtenez à peu près notre voyage de Diégo à Ambanja. Là nous avons dû changer de taxi-brousse. Cette fois c’était un pick-up avec à l’arrière un espèce de toit et un banc en forme de U, le tout rempli de personnes et avec au milieu des sacs de riz et d’autre personnes assises dessus ! Et la route… hum, je me contenterai de dire qu’elle n’était pas goudronnée et qu’il avait dû pleuvoir il n’y a pas longtemps. Une bonne heure là dedans pour arriver enfin à Ankify ! Là une vedette rapide (qui nous semble de tout confort !) nous emmène à Nosy Be. Ouf, la journée a été éprouvante !

Un Noël pas comme les autres

Le 24 décembre, dans l’après-midi, nous quittons Diégo pour un petit village : Ramena. Nous voulons passer Noël sur la plage ! Le village lui-même n’a pas d’intérêt particulier mais il est réputé pour sa plage justement ! Et c’est de là que partent les excursions pour aller voir la mer d’Emeraude. Mais quelques mots avant sur notre soirée de Noël ! Nous mangeons dans une gargotte (petit restaurant typiquement malgache) sur la plage. La serveuse, qui a à peu près notre âge nous propose de faire la fête avec ces amis et elles. Nous voici donc d’abord sur la plage à discuter en buvant quelques verres puis dans une disco improvisées entre les maisons un peu plus loin dans le village ! Il y avait de l’ambiance ce soir-là !


Voici l’endroit où nous avons passé notre soirée de Noël !

Le matin du 25 décembre, grand soleil et mer calme : parfait pour notre excursion à la mer d’Emeraude. Nous embarquons sur une pirogue à moteur (pas de vent à cette saison !) avec d’autres touristes et 3 piroguiers. Une fois sortie de la baie de Diégo, nous nous arrêtons pour un petit plongeons dans les eau claires de l’océan indien. Les fonds marins et leurs nombreux poissons sont vraiment magnifiques ! Et l’eau est si chaude qu’on y resterait des heures ! Pendant que nous faisons trempette, les piroguiers s’affairent plus loin pour pêcher notre dîner ! Un peu plus tard, les voici qui reviennent avec des gros poissons colorés qui se retrouveront bientôt dans nos assiettes ! Nous continuons notre balade en mer jusqu’à la fameuse mer d’Emeraude, une sorte de mer dans la mer, un lagon avec une eau turquoise, vraiment magnifique ! De là, nous débarquons sur une île où nos piroguiers s’affairent pour nous préparer un délicieux repas : crabe en entrée, poissons grillés accompagné de riz au coco pour le plat de résistance sans oublier le dessert : ananas et bananes flambées. Vraiment excellent ! Un repas et une journée de Noël que je ne suis pas prête d’oublier !


Notre dîner fraîchement pêché


La mer d’Emeraude

Diégo

Dimanche matin à 6h30, nous décollons pour Diégo : c’est le début des vacances ! Permières impression arrivée là-bas : il faut chaud et humide, presque étouffant et il n’est que 8h30 ! Sur la route de l’aéroport à Diégo même, je réalise que cela faisait un mois et demi que je n’étais pas sortie de la ville ! Cela fait du bien de trouver de la verdure, du calme et de l’air non pollué !
Nous passons 3 nuits dans un petit hôtel très sympa à Diégo. Dans la ville même, il n’y a pas grand chose à faire, pas de plage non plus. Nous nous baignons tout de même dans un endroit un peu rocailleux qui se révèle plein d’oursins ! Par contre il y a beaucoup de choses à faire dans les environs. Nous montons un jour sur la montagne des Français pour admirer la vue sur la baie de Diego d’un côté et l’océan indien de l’autre. Très beau, mais une telle vue se mérite ! Nous arrivons au sommet totalement trempées !


Cosette et moi devant la baie de Diégo


Le lendemain, un chauffeur de 4x4 nous emmène voir les tsingy rouges et la réserve de l’Ankarana. Pour arriver aux tsingy, nous comprenons la nécessité du 4x4 ! La piste est tellement mauvaise que nous avions peur de rester bloqués… Mais notre chauffeur s’est très bien débrouillé et nous sommes arrivés sains et sauf aux tsingy rouges:



2h de route plus loin, nous arrivons à la réserve. Là, nous apercevons de loin quelques maki, des perroquets noirs, un geicko et un crabe terrestre. Nous montons dans d’autres tsingy (gris cette fois) pour avoir un point de vue sur la forêt environnante, puis nous descendons dans une grotte pour y découvrir beaucoup de chauve-souris et d’énormes araignées !


Les tsingy du parc d'Ankarana