Dimanche 9 novembre, mon premier jour à Madagascar. Je m’installe, mais surtout je découvre ce qu’implique le fait d’être un vazaha (=nous, les blancs) ici. Tout d’abord, pour moi, ça a eu pour conséquence que je n’ai pas osé sortir de chez moi ! J’aurai été n’importe où en Europe je pense que je serais sortie visiter le quartier mais là, j’avais l’impression d’être trop « repérable », impossible se fondre dans la foule ! Et ce que j’ai vécu avec Mirana lorsqu’elle m’a montré le chemin jusqu’au centre m’a confirmé dans cette idée. Dans la rue, les gens me saluent… ça va du « manaona » (=bonjour) discret, aux gens qui m’appelle de l’autre bout de la rue en disant « bonjour chérie ». Et pour ceux qui ne disent rien, leur regard n’en dit pas moins… Quelle réaction avoir ?
Je pense que je vais m’habituer mais pour l’instant c’est quelque chose qui me retient de sortir… Je ferais plus de choses si je n’avais pas l’impression d’attirer l’attention de toute la rue à chacun de mes pas !
Je pense que je vais m’habituer mais pour l’instant c’est quelque chose qui me retient de sortir… Je ferais plus de choses si je n’avais pas l’impression d’attirer l’attention de toute la rue à chacun de mes pas !
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