samedi 24 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
Le temps d’un trajet en taxi-be
Je vous ai déjà parlé je crois des taxi-be, les fameux bus qui me permettent de parcourir la ville à moindre prix, mais à condition d’avoir le temps… et la patience ! Le taxi-be est toute une aventure en soi… et quand on regarde par la fenêtre voilà ce que ça donne…
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
Au bord de la route, un enfant se lave les pieds… dans une flaque d’eau avant de courir rejoindre ses copains qui jouent au foot avec un ballon en sacs plastiques rembourés avec… des sacs plastiques.
Plus loin, le taxi-be ralentit. Il y a un croisement : deux routes se rejoignent et quelques policiers tentent de faire la circulation, mais ça ne rate jamais, l’embouteillage se forme… J’ai donc tout le temps d’observer un autre petit garçon qui joue à la balançoire sur une barrière en grillage un peu détendue. Difficile à décrire, mais il était assis là, à se pousser d’avant en arrière en souriant. Le taxi-be avance un peu. Je me retourne pour le regarder une dernière fois, mais il n’est plus là, et je vois sa tête émerger du talus juste derrière la « balançoire » : il est tombé… et rigole de plus belle !
A l’approche d’une petite ville de banlieue, un nouvel embouteillage s’est formé. Sur la piste d’à côté une belle Mercedes nous dépasse lentement au gré du trafic. Juste derrière elle, un homme tirant une charrette à deux roue (engin fréquemment utilisé pour transporté des objets de toutes sortes). Le trafic s’arrête il tire sur les manches de sa charrette pour freiner et éviter la collision avec la belle Mercedes, le contraste est frappant ! A Madagascar plusieurs époques semblent se côtoyer !
Finalement, peu avant d’arriver à destination, le décors change brutalement : la pluie s’est mise à tomber, brutalement comme toujours ici. En quelques secondes le paysage change totalement. Le temps s’arrête, les gens se réfugient partout où ils le peuvent : à l’entrée des petites épiceries, des restaurants, sous un étale de marché, peu importe, il faut se mettre à l’abri… et attendre que ça passe ! Quelques personnes se risquent à courir sous la pluie pour changer d’abris…
Que sont devenus les enfants qui jouaient au foot, le petit garçon à la balançoire, l’homme qui tirait sa charrette ? Je n’en sais rien… quant à nous, nous sommes presque arrivés et appréhendons un peu de devoir marcher sous cette pluie ! Heureusement ici tout est possible : Iando demande au chauffeur du taxi-be s’il est possible de s’arrêter un peu avant l’arrêt officiel, de manière à être quasiment devant la porte de l’amie chez qui nous nous rendons. Il réfléchit. Il n’y a pas de police dehors avec un temps pareil : d’accord, c’est possible ! Ouf, nous voici arrivés… presque pas mouillés !
Saison des pluies
Au moment où je vous écris, il pleut… Bon, vous me direz, en Suisse aussi il pleut ! Mais ici la pluie c’est quelque chose !
Il pleut et il n’y a plus d’électricité, donc plus de connexion internet (j’écris en espérant que la batterie de l’ordinateur tiendra le coup), plus de cuisinière électrique, plus de lumière, plus de machine anti-moustique, etc, etc.
Il pleut, il n’y a plus d’électricité et Iando est bloqué à deux pâtés de maisons de chez nous parce que la pluie a fait débordé les canaux qui passent près de chez nous. Résultat, il y a environ 30 centimètres d’eau boueuse tout autour de chez nous (pas dans notre cour heureusement, mais dans les rues). Pour couronner le tout, Iando était sorti pour aller chercher un tableau qu’on a acheté et qui devait nous être livré aujourd’hui (évidemment !). Il est donc là à 3 minutes à pied de chez nous, avec un tableau dans des sacs plastiques à attendre que la pluie diminue et que le courant du canal se calme (quand il pleut autant, le ponton qui nous permet de traverser le canal est recouvert d’eau alors si le courant est fort, ça devient dangereux !).
Et moi, je suis là, à vous écrire à la lueur des chandelles, impuissante. La seule chose à faire, c'est attendre!
Il pleut, il n’y a plus d’électricité, Iando est bloqué dehors et toute la vie semble être sur « pause », on attend que ça passe !
30 minutes plus tard…
Soyez rassurez, tout s’est bien terminé. Iando est arrivé, bien trempé, mais sans encombre et le tableau n’a pas souffert ! Comme quoi, la patience vient à bout de beaucoup de chose ! Et les malgaches en sont les maîtres !
Il pleut et il n’y a plus d’électricité, donc plus de connexion internet (j’écris en espérant que la batterie de l’ordinateur tiendra le coup), plus de cuisinière électrique, plus de lumière, plus de machine anti-moustique, etc, etc.
Il pleut, il n’y a plus d’électricité et Iando est bloqué à deux pâtés de maisons de chez nous parce que la pluie a fait débordé les canaux qui passent près de chez nous. Résultat, il y a environ 30 centimètres d’eau boueuse tout autour de chez nous (pas dans notre cour heureusement, mais dans les rues). Pour couronner le tout, Iando était sorti pour aller chercher un tableau qu’on a acheté et qui devait nous être livré aujourd’hui (évidemment !). Il est donc là à 3 minutes à pied de chez nous, avec un tableau dans des sacs plastiques à attendre que la pluie diminue et que le courant du canal se calme (quand il pleut autant, le ponton qui nous permet de traverser le canal est recouvert d’eau alors si le courant est fort, ça devient dangereux !).
Et moi, je suis là, à vous écrire à la lueur des chandelles, impuissante. La seule chose à faire, c'est attendre!
Il pleut, il n’y a plus d’électricité, Iando est bloqué dehors et toute la vie semble être sur « pause », on attend que ça passe !
30 minutes plus tard…
Soyez rassurez, tout s’est bien terminé. Iando est arrivé, bien trempé, mais sans encombre et le tableau n’a pas souffert ! Comme quoi, la patience vient à bout de beaucoup de chose ! Et les malgaches en sont les maîtres !
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