Et voilà, plus qu’une semaine et je serai de retour parmi vous. Bien sûr, je me réjouis de vous revoir et de passer l’été avec vous ! Mais en attendant, il me reste pas mal de petites choses à faire ici ! Comme toujours c’est à la fin qu’on pense à tous ce qu’on voudrait encore faire avant de rentrer ! Donc la semaine s’annonce chargée : une dernière visite au centre des sourds, une soirée avec des amis, quelques détails administratifs à régler, les derniers cadeaux à acheter, etc… et encore un spectacle à finir d’organiser pour Iando !
Dimanche passé, Iando a déjà fait le spectacle d’une de ses écoles et samedi prochain c’est pour la deuxième !
Le spectacle de dimanche s’est bien passé, les enfants se sont donnés à fond et Iando était satisfait du résultat. Le public par contre n’était pas très encourageant j’ai trouvé… il faut dire qu’ici c’est un peu spécial : pendant les spectacles, les gens se lèvent, vont faire un tour, achètent quelque chose à manger, discutent, téléphonent et tout le monde essaie de partir le plus vite possible (c’est-à-dire que dès que son enfant a reçu son bulletin de notes, ils s’en vont, que le spectacle soit fini ou pas !)… Mais c’est normal il paraît !
L’essentiel, c’est que les enfants s’amusent non ? Voici quelques exemples :
Voilà, voilà… je ne pense pas que j’aurai encore le temps d’écrire quelque chose sur ce blog d’ici la fin de mon séjour, donc je vous souhaite à tous une bonne semaine et je me réjouis de vous voir à partir du 1er juillet !
Merci pour tous vos commentaires, ça m’a fait plaisir de vous lire !
mardi 21 juin 2011
samedi 11 juin 2011
Petites vacances à Mahajanga
La fin de mon séjour approche déjà et les dernières semaines s’annoncent bien occupées (pour moi : avancer mon mémoire le plus possible avant mon retour et pour Iando, la préparation des spectacles de fin d’année). Avant d’entamer cette dernière ligne droite, nous avons décidé de nous offrir quelques jours de vacances au soleil! Nous sommes donc partis samedi matin pour Mahajanga, une ville au Nord-ouest de Tana (eh oui, ici, trouver le soleil ne signifie pas forcément aller dans le sud, mais simplement quitter les Hauts-Plateaux pour rejoindre les côtes !). Il faut quand même avaler 12h de taxi-brousse et 570km de route (bien goudronnée heureusement !) pour y arriver mais ça en vaut la peine.
Le programme sur place : piscine, plage, grillades au bord de la mer, promenade en pousse-pousse… bref, quatre jours de détente pour se ressourcer avant le retour à Tana.
Voilà ce que ça donne en image :
La plage… avec dégustation de coco fraîchement cueillies : on boit le lait à la paille et ensuite on en déguste la chair avec une cuillère improvisée !
Promenade au port. Remarquez la passerelle d’embarquement : il vaut mieux avoir le sens de l’équilibre si on veut arriver à bord !
Le bord de la mer au coucher du soleil, avec le fameux baobab, emblème de Mahajanga.
Le programme sur place : piscine, plage, grillades au bord de la mer, promenade en pousse-pousse… bref, quatre jours de détente pour se ressourcer avant le retour à Tana.
Voilà ce que ça donne en image :
La plage… avec dégustation de coco fraîchement cueillies : on boit le lait à la paille et ensuite on en déguste la chair avec une cuillère improvisée !
Promenade au port. Remarquez la passerelle d’embarquement : il vaut mieux avoir le sens de l’équilibre si on veut arriver à bord !
Le bord de la mer au coucher du soleil, avec le fameux baobab, emblème de Mahajanga.
vendredi 3 juin 2011
Nouvelles du centre
Depuis le début de mon séjour, je suis allée presque chaque semaine rendre visite aux sourds du centre de Mirana. Ça me fait toujours plaisir de les voir, c’est fou ce qu’ils grandissent vite ! ça me fait du bien d’aller là-bas, j’apprécie leur accueille chaleureux, même si je ne peux pas rester aussi longtemps que certains voudraient !
Là-bas, les activités se poursuivent, les petits problèmes du quotidien aussi (petites disputes, les enfants qui deviennent ado, avec des problèmes d’ado…), mais l’ambiance est toujours aussi joyeuse et accueillante, je vous laisse en juger par vous-même :
Le cours de danse donné par un éducateur sourd pour les enfants du centre et de l’école où ils sont intégrés.
Là-bas, les activités se poursuivent, les petits problèmes du quotidien aussi (petites disputes, les enfants qui deviennent ado, avec des problèmes d’ado…), mais l’ambiance est toujours aussi joyeuse et accueillante, je vous laisse en juger par vous-même :
Le cours de danse donné par un éducateur sourd pour les enfants du centre et de l’école où ils sont intégrés.
Côté boulot...
C’est bien joli de vous parler de toutes nos activités récréatives, mais il ne faut pas croire, ça nous arrive aussi de travailler ! Pour Iando, les spectacles de fin d’année approchent, donc c’est le début des répétitions. Pas toujours évident quand il n’y a pas de salle assez grande à disposition et que la répétition générale se fait dans la cours de récréation sous le soleil matinal (et ici à 9h, ça tape déjà comme à midi en Suisse !)
Pas facile quand on a 70 gamins de la garderie et du jardin d’enfant dans une petit classe comme ça !
De mon côté, j’en profite pour avancer mon travail de master (je suis là pour ça quand même !). Et je dois dire que je suis assez satisfaite : j’ai terminé les entretiens avec les professionnels et viens de finir toutes les retranscriptions. Je commence actuellement l’analyse de toutes ces données. En parallèle, j’arrive au bout du chapitre théorique sur Madagascar, il me manque encore quelques références… et ça, je dirai que c’est le plus difficile ! Handicap International m’a pas mal aidé de ce côté, mais le problème, c’est quand leur document mentionner d’autres études sans donner les références ! Me voilà obligée de retrouver les documents originaux pour noter la référence complète et là, ça se complique drôlement… J’ai déjà visité les bureaux de l’UNICEF (bien organisé, j’ai tout de suite trouvé ce que je voulais), mais quand il s’agit d’une étude du Ministère de la santé, il faut plus de patience ! Iando m’a aidé en faisant appel à un de ces amis qui travaille là-bas (ah, les richesses du réseau social !) qui nous a orienté vers un autre bureau qui nous a renvoyé au bâtiment d’à côté, qui nous a indiqué un autre bureau, dans un autre quartier, qui nous a renvoyé aux archives nationales (dont les plus récentes ont été brûlée lors des événements de 2009, pratique…), qui nous a conseillé de retourner dans le premier bureau… ! Là on nous a finalement dit que c’était peut-être le bon endroit mais que la personne que nous cherchions était déjà partie (il était 15h30…). Bref, c’est pas encore gagné !
A côté de cela, je suis allée à la bibliothèque universitaire pour trouver d’autres documents. Là-bas aussi il a fallu faire plusieurs bureaux pour trouver la personne qui me donnerait l’autorisation d’entrer dans la bibliothèque, mais ça en valait la peine puisqu’après, elle a fait toutes les recherches pour moi ! Cela m’a bien simplifié la vie parce qu’elle avait accès au catalogue informatique contrairement aux étudiants qui utilisent les bonnes vieilles méthodes : la recherche sur fiches… pour ceux qui comme moi n’avait jamais vu ça, voilà comment ça se présente :
On ouvre le tiroir et on cherche le mot-clé voulu parmi les fiches classées par ordre alphabétique. On obtient ainsi le titre du livre et le numéro de référence, c’est simple non ?
Pas facile quand on a 70 gamins de la garderie et du jardin d’enfant dans une petit classe comme ça !
De mon côté, j’en profite pour avancer mon travail de master (je suis là pour ça quand même !). Et je dois dire que je suis assez satisfaite : j’ai terminé les entretiens avec les professionnels et viens de finir toutes les retranscriptions. Je commence actuellement l’analyse de toutes ces données. En parallèle, j’arrive au bout du chapitre théorique sur Madagascar, il me manque encore quelques références… et ça, je dirai que c’est le plus difficile ! Handicap International m’a pas mal aidé de ce côté, mais le problème, c’est quand leur document mentionner d’autres études sans donner les références ! Me voilà obligée de retrouver les documents originaux pour noter la référence complète et là, ça se complique drôlement… J’ai déjà visité les bureaux de l’UNICEF (bien organisé, j’ai tout de suite trouvé ce que je voulais), mais quand il s’agit d’une étude du Ministère de la santé, il faut plus de patience ! Iando m’a aidé en faisant appel à un de ces amis qui travaille là-bas (ah, les richesses du réseau social !) qui nous a orienté vers un autre bureau qui nous a renvoyé au bâtiment d’à côté, qui nous a indiqué un autre bureau, dans un autre quartier, qui nous a renvoyé aux archives nationales (dont les plus récentes ont été brûlée lors des événements de 2009, pratique…), qui nous a conseillé de retourner dans le premier bureau… ! Là on nous a finalement dit que c’était peut-être le bon endroit mais que la personne que nous cherchions était déjà partie (il était 15h30…). Bref, c’est pas encore gagné !
A côté de cela, je suis allée à la bibliothèque universitaire pour trouver d’autres documents. Là-bas aussi il a fallu faire plusieurs bureaux pour trouver la personne qui me donnerait l’autorisation d’entrer dans la bibliothèque, mais ça en valait la peine puisqu’après, elle a fait toutes les recherches pour moi ! Cela m’a bien simplifié la vie parce qu’elle avait accès au catalogue informatique contrairement aux étudiants qui utilisent les bonnes vieilles méthodes : la recherche sur fiches… pour ceux qui comme moi n’avait jamais vu ça, voilà comment ça se présente :
On ouvre le tiroir et on cherche le mot-clé voulu parmi les fiches classées par ordre alphabétique. On obtient ainsi le titre du livre et le numéro de référence, c’est simple non ?
Foire du lait
Le dimanche, il n’y a pas toujours beaucoup de choses à faire à Tana… Comme ailleurs, la plupart des choses sont fermées (sauf les églises bien sûr !), alors les gens s’occupent comme ils peuvent : karaoké (les malgaches adorent ça ! et ils chantent souvent très bien… de quoi être un peu complexé !), sport (par exemple basket sous un soleil tapant), organisation d’un combat de coq (ça rassemble les foules, je vous assure ! avec paris sur le vainqueur !) ou simplement sortir boire un verre ou se promener avec des amis.
En ce qui nous concerne, nous allons souvent rendre visite à la famille de Iando ce jour-là. Mais dimanche passé, nous avons changé de programme pour nous rendre à la foire du lait dans la banlieue de Tana ! Il s’agissait d’une grande réunion de tous les producteurs de lait, de yogourt, de beurre, de fromage ou encore de glaces de la région mais aussi d’autres provinces de Madagascar. A la clé, pas mal de dégustation de fromages de toutes sortes et de yogourts maison. Il faut dire qu’ici, depuis la disparition de l’industrie Tiko (qui appartenait à l’ancien président), les bons produits laitiers se font rares, il vaut mieux donc s’adresser directement à des petits producteur, mais encore faut-il en connaître !
Là-bas, nous avons vu de tout, mais en général, les fromages étaient bons ! Et nous nous sommes régalé des délicieux sorbets (il ne me semble pas qu’il y ait beaucoup de produit laitier dans les sorbets, mais bon, c’était bon, alors on ne se plaint pas !). Nous sommes repartis avec une petite provision et la satisfaction d’avoir passé un bon dimanche après-midi ! Une petite photo souvenir : je n’ai pas pu m’empêcher en voyant ce magnifique gruyère local… avec des trous !
En ce qui nous concerne, nous allons souvent rendre visite à la famille de Iando ce jour-là. Mais dimanche passé, nous avons changé de programme pour nous rendre à la foire du lait dans la banlieue de Tana ! Il s’agissait d’une grande réunion de tous les producteurs de lait, de yogourt, de beurre, de fromage ou encore de glaces de la région mais aussi d’autres provinces de Madagascar. A la clé, pas mal de dégustation de fromages de toutes sortes et de yogourts maison. Il faut dire qu’ici, depuis la disparition de l’industrie Tiko (qui appartenait à l’ancien président), les bons produits laitiers se font rares, il vaut mieux donc s’adresser directement à des petits producteur, mais encore faut-il en connaître !
Là-bas, nous avons vu de tout, mais en général, les fromages étaient bons ! Et nous nous sommes régalé des délicieux sorbets (il ne me semble pas qu’il y ait beaucoup de produit laitier dans les sorbets, mais bon, c’était bon, alors on ne se plaint pas !). Nous sommes repartis avec une petite provision et la satisfaction d’avoir passé un bon dimanche après-midi ! Une petite photo souvenir : je n’ai pas pu m’empêcher en voyant ce magnifique gruyère local… avec des trous !
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